Pas moins de 180 artistes peintres, sculpteurs et dessinateurs algériens venus de différentes régions du pays ont pris part au premier marché de l’art en Algérie, inauguré hier après-midi par le ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi, au palais de la Culture Moufdi-Zakaria.
Baptisée «Le printemps des arts», cette manifestation artistique d’envergure commerciale, première du genre en Algérie, se veut un prélude à l’ouverture d’un marché officiel de l’art, sous l’égide du ministère de la Culture. «C’est une idée, initiée par nos artistes, qui s’est nourrie au fil du temps pour être concrétisée aujourd’hui, et ce grâce aux artistes et aux galeries d’art existantes», a affirmé le ministre.
Dans de son allocution de bienvenue, à l’occasion de l’inauguration de cette première édition, il a souligné que «pas moins de cent quatre-vingt artistes peintres, sculpteurs et dessinateurs représentent les quarante-huit wilayas du pays et la communauté algérienne établie à l’étranger». Le principal objectif de cet évènement, précise M. Mihoubi, est de rassembler nos artistes qui se trouvent à travers le pays, pour créer un contact avec ceux de la capitale.
Ce rendez-vous est un carrefour propice pour découvrir ces artistes peintres algériens qui ne sont pas très connus, ils seront parrainés par la tutelle et «seront accompagnés durant leurs parcours artistique», a indiqué le premier responsable du ministère de la Culture.
Ce printemps des arts est également un moyen de permettre aux artistes de rentabiliser leur création et de pouvoir donner un cachet commercial et lucratif à leur travail, comme cela se fait dans le monde. «Ces peintres algériens de la jeune génération font des merveilles actuellement ici en Algérie et ailleurs dans le monde.
Ce Salon a pour ambition de mettre en valeur tous ces artistes, anciens et nouveaux, de faire connaître leurs œuvres, mais aussi de les proposer à la vente», a-t-il conclu. Il y a lieu de noter que cette manifestation a été inaugurée en présence des ministres de l’Éducation nationale, et de l’Environnement, de hauts cadres de l’État, du wali d’Alger, ainsi que de représentants diplomatiques.
Sihem Oubraham