Les supporters du Mouloudia ont manifesté, d’une manière très violente, leur mécontentement après la réconciliation Raouraoua-Zaher,… … scellée entre les deux hommes la semaine écoulée à Doha.
C’est avec des «Oulache Smah oulach», le fameux slogan kabyle, que le président de la FAF a été accueilli par les Chnaoua au stade du 5-Juillet. Le numéro un du football algérien était d’autant plus gêné que les insultes, qui provenaient des tribunes, se faisaient en présence de plusieurs présidents de fédérations africaines de football, qu’il a invités à l’occasion de la finale de la coupe de l’UNAF.
Raouraoua, qui avait prévu une grande fête pour ses convives, a vu tous ses plans chamboulés. En plus de la grogne venant des tribunes, le président de la FAF a été approché par un «supporter» qui se trouvait dans la tribune officielle pour lui dire ses quatre vérités sur la réconciliation avec Zaher. Un geste de trop qui pousse Raouraoua à quitter, précipitamment, le stade du 5-Juillet, laissant le soin à Haddadj de s’occuper de la cérémonie de la remise des médailles aux finalistes.
Le voyant très en colère, certains présidents de clubs se sont rapprochés de Raouraoua pour tenter d’abord de le calmer et le prier de venir assister à la cérémonie de la remise des trophées. Le président de la FAF, toujours très remonté, a refusé de revenir. Mieux, il a juré, qu’en sa qualité de membre influent de la CAF et du président de l’UNAF, qu’il pèsera de tout son poids pour qu’aucune finale retour de compétition d’une de ces deux instances ne se déroule en Algérie. Aussi, le premier responsable du foot a soupçonné que le coup serait venu d’Allik et de Hannachi, si l’on croit les gens qui ont conversé avec lui sur ce sujet au stade. Pour lui, Allik n’a jamais accepté la manière avec laquelle il a été éjecté de l’USMA, alors que pour Hannachi, le conflit existant entre eux n’est un secret pour personne.