Les habitants de la ville de Tizi Ouzou en cette période de grandes chaleurs n’ont d’autre choix que de se terrer chez eux ou pour ceux qui possèdent un véhicule de se rendre à la plage. Mais depuis un certain temps, ces derniers peuvent se rafraîchir sans aller aussi loin. Ils disposent désormais d’un site, le parc « Thamaghra », qui se trouve à la nouvelle-ville avec son mini-parc aquatique, à l’instar de celui de Bordj El Kiffan.
Un citoyen rencontré sur place en convient. « Je ne suis pas obligé d’aller à Bordj El Kiffan ou encore en Tunisie pour faire profiter mes enfants des vacances », se réjouit-il. Selon lui, « toutes les commodités nécessaires existent pour passer d’agréables moments. Une piscine, des toboggans, des balançoires font le bonheur des chérubins ». Pour un autre parent : « Tamaghra est un brin d’oasis dans une fournaise. » Depuis le début de la saison estivale voire même avant, le parc susmentionné ne cesse d’accueillir de nombreux visiteurs, essentiellement des familles en quête d’un moment d’évasion.
Prix étudiés
A raison de 600 DA pour adulte et 400 DA pour enfant, la piscine pour une durée de plus de sept heures (10 h-18 h) assure aux familles les commodités pour une matinée ou un après-midi des plus reposants. La piscine découverte s’étend sur plusieurs centaines de mètres carrés. On y trouve tout l’attirail et équipements nécessaires, notamment les parasols, chaises longues ou transats. Une cafétéria et un fast-food ont été ouverts. Ainsi, les estivants d’un jour n’auront pas à s’encombrer. Ils peuvent se munir seulement d’une serviette, d’un maillot de bain et d’un tube de crème solaire. Pour le reste, ils ont tout sur place. M. Aït-Saïd, le propriétaire de cet espace, a interdit l’introduction d’aliments et autres boissons. « Nous n’avons pas envie d’avoir des intoxications dues à des aliments ramenés de l’extérieur pour nous les imputer », explique-t-il. « Nos prix sont très étudiés pour permettre même aux bourses moyennes d’accéder à nos différents sites », rassure-t-il. L’interdiction répond aussi à la volonté de préserver la propreté des lieux. Toutefois, certains clients sont là dès l’ouverture du site à 10 h, mais sortent entre-temps pour déjeuner dehors. Ils reviennent après pour se baigner.
Quiétude et sécurité
Outre la piscine, les autres espaces s’étendent sur une superficie de plus de deux hectares. Ils sont scindés en trois grands pôles. Le premier est doté d’un parking de trois niveaux d’une capacité de 330 véhicules, d’une piscine couverte semi-olympique dotée de sauna et de hammam ainsi que d’un centre de remise en forme (pour homme et femme). On y trouve une salle de banquets de 500 places, une salle de restauration et de glaces avec une terrasse en plein air. Le second pôle aquatique est doté de deux piscines découvertes avec toboggans et autres commodités. Le troisième pôle est dédié aux enfants avec près de dix manèges différents (montagnes russes, grand huit, train et autres). Les familles apprécient la quiétude et la sécurité des lieux. Au niveau de la piscine, nombreuses sont les familles qui nous ont exprimé leur satisfaction. « Jamais je n’aurai pensé que la ville de Tizi Ouzou puisse, un jour, disposer d’une telle structure de détente », confie satisfaite une jeune femme tout en gardant un œil vigilant sur ses deux enfants qui s’adonnaient aux plaisirs des jeux de l’eau et des toboggans. Sa voisine renchérira : « Mieux, on peut même les laisser seuls car la sécurité ici est totale avec les surveillants de baignade mais aussi des agents de sécurité qui veillent au grain. » Une autre dame reconnaît que ses enfants s’accrochent à cet endroit. « Depuis qu’ils ont goûté aux plaisirs de cette piscine, ils refusent d’aller à la plage », dit-elle. Le soir, le parc attire de nombreuses familles qui viennent se délecter autour d’une coupe de glace ou d’une boisson fraîche. L’entrée est payante. Pour 50 DA l’accès, elles ont droit également à une consommation gratuite. « C’est une bonne chose que l’entrée soit payante. Ainsi, ce n’est pas tout le monde qui y accédera. Cela permet aux familles de ne pas être importunées par des gens malveillants », souligne un père de famille enjoué.
Rachid Hammoutène