A la différence des monstres français qu’on enferme à double tour et qu’on oublie, la peine de mort étant abolie dans ce pays, les «serial killers», de l’autre côté de l’Atlantique, sont de véritables stars aux yeux du public
On ne le dira jamais assez, les gens qui aiment lire et qui adorent les romans autobiographiques sont toujours attirés par les personnages hors normes, hors séries qui les fascineront toute leur vie.
Ainsi en est-il, par exemple, des «serial killers» ou, dans un autre registre, des prisonniers injustement incarcérés et dont le calvaire vécu par ces derniers fait froid dans le dos.
A l’évidence, les tueurs en série ne manquent pas, ni en Europe ni aux Etats-Unis dont les prisons sont pleines à tel point d’ailleurs que le couloir de la mort est devenu familier à tous les spectateurs.
A la différence des monstres français qu’on enferme à double tour et qu’on oublie, la peine de mort étant abolie dans ce pays, les «serial killers», de l’autre côté de l’Atlantique, sont de véritables stars aux yeux du public. Il y a d’abord les centaines de voyageurs qui leur rendent visite pour les connaître, leur parler et, souvent, pour leur demander des autographes. Il y a, ensuite, les dizaines et les dizaines de journalistes qui les sollicitent pour une interview ou pour l’écriture d’un roman. Il arrive que des scénaristes viennent solliciter leur autorisation pour faire un film sur leur vie.
Et il y a, bien évidemment, les incontournables psychiatres et autres profileurs qui viennent à leur rencontre dans l’espoir de trouver, auprès de ces malades, des réponses à leurs problématiques sans, toutefois, jamais les trouver.
Subjuguées par un parcours, pour le moins morbide, des femmes n’hésitent pas à leur écrire des lettres enflammées et à établir, avec eux, des relations à travers un échange de correspondances.
Certaines sont allées encore plus loin en leur proposant de les épouser.
La télévision française a diffusé, sur l’une de ses chaînes publiques, il y a dix ans, un très long reportage sur un serial killer plus monstrueux que les autres puisqu’il a à son actif plus de 50 meurtres de femmes que la police n’a réussi à élucider que par le plus grand des hasards.
Le shérif qui a procédé à l’arrestation de ce sanguinaire a dû avoir le choc de sa vie en entendant ce tueur avouer pas moins de 50 homicides en l’espace de dix ans. Ces humains particuliers n’effraient plus aujourd’hui, bien plus, ils attirent tel un aimant par leur exceptionnelle cruauté.
I.Z