Mohcine Belabbas: « le clan symbolisé par Gaid-Salah n’a pas pour ligne directrice de nettoyer les écuries d’Augias »

Mohcine Belabbas: « le clan symbolisé par Gaid-Salah n’a pas pour ligne directrice de nettoyer les écuries d’Augias »

Dans son allocution d’ouverture des travaux du Conseil national, le président du parti Rassemblement pour la Culture et la Démocratie (RCD), Mohcine Belabbas, a affirmé que cette opération qui consiste à mater et à détourner la volonté populaire a un nom : c’est la contre-révolution ! Elle a un porte-voix: Gaid-Salah !

« le soulèvement du 22 février 2019 n’est pas une simple révolte contre l’injustice et les précarités installées à tous les niveaux de la vie nationale par un régime mystificateur. Un régime qui voulait réduire les Algériennes et les Algériens à de simples tubes digestifs et leur ôter leur humanité et leurs aspirations à vivre en liberté dans un pays libre », a indiqué M. Belabbas.

« l’option qui consiste à réduire la crise à de nouvelles élections présidentielles est la pire. Elle est le corollaire direct de l’instrumentalisation de l’appareil administratif, sécuritaire et judicaire. C’est la politique qui est en cours. Sur toutes ces questions qui engagent l’avenir du pays et aussi celui de notre parti, les membres du Conseil national doivent débattre ici et dans les structures. Quelque soit la nouvelle situation sur laquelle débouchera le mouvement populaire, notre responsabilité est de porter au cœur du débat l’option démocratique pour laquelle nous combattons avec les sacrifices que vous savez », a-t-il ajouté.

« le clan symbolisé par Gaid-Salah n’a pas pour ligne directrice de nettoyer les écuries d’Augias (…). L’opacité est un fait dans la gestion des budgets faramineux du ministère de la Défense, dont les partenaires économiques et financiers sont des entités nationales mais aussi étrangères. L’unique but de ce « nettoyage » par le biais de la récupération de l’appareil judiciaire est de baliser la voie pour les militaires afin d’installer une nouvelle potiche au niveau de la présidence de la République. Dans cet objectif de neutralisation de la volonté populaire, et donc du détournement du mouvement du 22 février, de son aspiration à la construction d’un Etat de droit démocratique, la politique du l’armée s’articule autour de trois axes »