Le président de la Fédération algérienne de football (FAF), M. Mohamed Raouraoua, a indiqué vendredi à Khartoum qu’il existe un vrai partenariat avec les pouvoirs publics, tout en assurant que son instance fédérale est autonome sur le plan financier. « Ce qui est bien dans notre pays c’est qu’il n’y a pas d’ingérence de l’Etat dans les affaires de football. Aujourd’hui, la FAF est autonome. C’est l’occasion pour réaffirmer que je n’ai aucun problème avec le ministre (de la Jeunesse et des Sports) M. Djiar qui est un ami de longue date. Il y a un vrai partenariat avec l’Etat », a déclaré M. Raouraoua.
« C’est avec le ministre de la jeunesse et des sports qu’on a travaillé sur le dossier des réformes pour obtenir ce que nous avons. Il n’y a aucun pays en Afrique, qui a fait ce que nous avons fait en peu de temps pour le développement du professionnalisme. L’Algérie est citée comme un exemple sur le dossier du professionnalisme », a-t-il expliqué.
D’autre part, le premier responsable de la FAF s’est réjoui de la bonne santé de son instance, considérée comme la « plus riche » en Afrique.
« Il y a quelques choses que tout le monde oublie, c’est que la FAF est autonome sur le plan financier. On peut se passer dans notre fonctionnement de l’argent de l’Etat qui doit financer les sélections nationales. Notre fédération est considérée comme la plus riche d’Afrique. Ce n’est pas rien. Avec cet argent nous voulons développer le football algérien. Si demain on nous demande d’organiser une compétition africaine, on le fera rapidement avec notre argent et celui du marketing, sponsoring et droit TV », a-t-il ajouté.
Par ailleurs, le patron de l’instance dirigeante du football algérien a tenu à préciser que la fédération « n’est pas l’équipe nationale A ».
« Quand il y a un problème dans la sélection nationale, on oublie tout ce qu’il y a derrière pour que cette équipe A puisse être toujours en haut.
J’ai discuté avec le directeur du développement de la FIFA. Les équipes qui font un Mondial connaissent toujours une baisse de régime, c’est le cas de plusieurs sélections. Il faut analyser le travail d’une fédération sur l’ensemble des actions qu’elle mène », a-t-il dit.
Par ailleurs, M. Raouraoua a estimé, que le lancement d’un championnat professionnel en Algérie avec 32 équipes est un « exploit ».
« Le secrétaire général de la FIFA me disait, qu’il n’y a que deux championnats professionnels en Afrique, en Afrique du Sud et en Algérie. C’est magnifique, il y a quelque temps ça n’existait pas. Lancer un championnat professionnel avec trente deux équipes comme on l’a fait, c’est un exploit », a-t-il souligné.
« C’est vrai qu’il y a des problèmes, un retard dans l’application des décisions, il y a des personnes à métamorphoser pour contribuer à ça, ça viendra.
J’ai dit que c’est dans cinq ans qu’on peut faire une première évaluation sur le professionnalisme, ce n’est pas à coup de baguette magique et du jour au lendemain qu’on peut tout régler, a-t-il insisté.