Migration clandestine: 27 harraga interceptés au cap de Garde

Migration clandestine: 27 harraga interceptés au cap de Garde

Répartis en deux groupes à bord de deux embarcations artisanales, 27 candidats à l’émigration clandestine ont été interceptés des les premières heures de la matinée du Samedi dernier par les éléments des gardes-côtes, de la façade maritime est de Annaba, apprend-on de source maritime.

Selon cette même source, le premier groupe composé de 15 harraga a été repéré à une heure du matin, avant d’être intercepté à huit milles au large de Ras El Hamra. Agés entre 21 et 34 ans, les prétendants à l’aventure vers un horizon incertain sont originaires de plusieurs quartiers de la ville de Annaba. Ils ont été reconduits à la station maritime des gardes-côtes de Annaba, puis soumis aux mesures médicales d’usage. Des dossiers judiciaires, aux fins des mesures juridiques nécessaires, ont été établis à l’encontre des 15 premiers harraga.

Notre source a également fait part de l’interception d’un second groupe de harraga, dans la mémé zone maritime, à savoir le cap de Garde (Ras El Hamra). Ainsi, selon les précisions apportées par nos sources, une autre patrouille des services des gardes-côtes de la wilaya d’Annaba, a dans la même matinée, intercepté à sept heures du matin, une seconde embarcation avec à son bord 12 individus. Entassés dans une embarcation de 39 mètres avec un moteur de 40 chevaux, les clandestins tentaient de rejoindre l’île de la Sardaigne, dans le sud de l’Italie.

Appartenant à une tranche d’âge entre19 et 45 ans, les 12 harraga sont originaires de plusieurs wilayas du pays, Alger, Béjaïa, Souk Ahras, El Tarf et Annaba entre autres. Rapatriés en terre ferme par les gardes-côtes, les harraga ont été soumis au contrôle médical par l’équipe de la Protection civile, avant de subir les procédures relatives à leurs identification et audition, tout autant que le premier groupe de harraga. Au moment de la mise sous presse, les 27 prétendants à la traversée de la mort, ont fait l’objet d’une présentation par-devant le procureur de la République, près le tribunal de Annaba, et attendent de comparaître devant la barre du tribunal correctionnel siégeant en ces moments mêmes.