Meurtre de Lola en France : les aveux glaçants de la suspecte Dahbia 

Meurtre de Lola en France : les aveux glaçants de la suspecte Dahbia 

L’Affaire de la petite Lola continue de susciter l’émoi en France. Victime d’un odieux crime, la petite fille d’à peine 12 ans a sauvagement été violée, torturée et assassinée dans le 19ᵉ arrondissement de Paris. La police française a interpellé la principale suspecte, Dahbia Benkired, une Algérienne âgée de 24 ans se trouvant en situation irrégulière sur le territoire français. Au cours de ses auditions, la présumée meurtrière a fait des déclarations qui donnent froid dans le dos.

Peu de temps après la découverte du corps sans vie de la jeune Lola, la police française a appréhendé plusieurs suspects, parmi eux, Dahbia Benkired, une jeune femme algérienne en situation irrégulière en France. Étant la présumée meurtrière de la petite Lola, Dahbia est d’abord mise en garde à vue au siège de la police judiciaire, puis placée en détention provisoire à la prison de Fresnes (Val-de-Marne) pour « meurtre sur mineur de moins de 15 ans », « viol avec actes de torture et de barbarie ».

D’après les informations rapportées par le média français Le Monde, les enquêteurs l’ont entendu à six reprises. Au cours de ces auditions, la suspecte a d’abord nié les faits en répétant « je n’ai pas envie de vous répondre ». Puis, n’a eu de cesse de changer sa version des faits en livrant des récits contradictoires et en décrivant les détails de ce qu’elle a fait subir à la jeune Lola, avant de se rétracter, affirmant que c’était un « cauchemar ».

« J’ai eu la haine », admet Dahbia

Durant ses premières auditions, Dahbia assure n’avoir jamais vu Lola. Ce n’est qu’au milieu de la quatrième audition, après que les enquêteurs lui ont montré des photos du cadavre de Lola, que Dahbia commence à livrer sa version des faits.

Selon ses dires, la présumée meurtrière avait croisé la jeune Lola, qui rentrait de l’école, le 14 octobre vers 15 h 30 devant l’entrée de l’immeuble dans lequel elle n’avait pas pu accéder, à défaut de posséder le passe d’entrée. D’ailleurs, la jeune Lola aurait refusé de lui prêter son passe d’entrée dans l’immeuble, mais Dahbia aurait profité du moment où elle avait déverrouillé la porte pour entrer en même temps qu’elle.

« En fait, j’ai été voir la mère de la fille pour avoir un passe, mais elle m’a refermé la porte au visage. À partir de ce moment-là, j’ai eu la haine, je n’étais pas bien (…) Donc ce qui se passe, après, je vois une fille qui arrive avec un passe et je lui demande de me le prêter. Elle a refusé en disant que ses parents ne voulaient pas qu’elle prête ses clés. J’avais mes valises à descendre. Cette fille m’a déverrouillé la porte pour que je puisse monter dans l’ascenseur. Je l’ai forcée à monter avec moi dans l’ascendeur et tout ce qui s’est passé, ça s’est produit dans l’appartement (…) En ressortant avec la mallette, il y avait la victime dedans », a raconté Dahbia, selon les aveux rapportés par Le Monde.

Dahbia détaille avec froideur ce qu’elle a fait à Lola

Ainsi, c’est au cours de sa dernière audition, qui remonte au dimanche 16 octobre, que Dahbia a détaillé les sévices qu’elle avait fait subir à la petite fille. En effet, elle a fait part aux enquêteurs des coups, des blessures au couteau et aux ciseaux qu’elle lui avait infligés, mais aussi du moment où elle lui avait écrit « 1 » et « 0 » au vernis sur les pieds.

« Je ne l’ai pas forcée, elle est montée volontairement, elle avait peur en haut et je l’ai forcée à rentrer chez moi (…) Je l’ai un peu tapée, je n’étais pas bien en fait, j’ai fait ce que j’avais à faire (…) J’ai abusé un peu, histoire d’avoir mon plaisir et point barre », a encore révélé Dahbia avec froideur, avant de changer son récit et d’affirmer que c’était Lola qui l’aurait menacée et tenté de la tuer.