«Franchement, ça me tente»
L’ex-défenseur international, Mehdi Meniri, pourrait rebondir cet hiver au Golfe. Le joueur toujours à la recherche d’un club après avoir mis fin précipitamment à son aventure avec Bastia pour les raisons que tout le monde connaît, est très intéressé par une expérience au Golfe. Pour l’heure, l’ex-international dit ne pas avoir d’offres concrètes, mais n’empêche que l’idée lui taraude l’esprit depuis que des agents lui ont fait miroiter l’hypothèse.
«J’attends de voir ce qu’il en sera. Il y a des chances pour que je parte au Golfe. Je suis en train d’étudier cette possibilité», nous a dit le joueur que nous avons joint hier après-midi au téléphone. Sur la question de savoir s’il avait des offres concrètes, il répondra «qu’à l’heure actuelle, aucun club ne s’était manifesté ouvertement.
Disons que c’est un projet auquel je m’accroche. Je ne vais pas vous assurer que je suis partant aux Emirats ou au Qatar à 100 %, mais il y a une grande possibilité». Pour rappel, Meniri a quitté Bastia suite à son malheureux épisode avec les supporters et les propos racistes dont il a été victime. L’hypothèse de rester en France ne se pose, a priori, pas pour l’Algérien qui préfère découvrir d’autres sensations ailleurs qu’en Ligue 1 et 2 où il est difficile de se faire recruter en cette période de l’année. Après Belmadi, Madouni et Saïfi, un autre ex-Vert est sur le point de mettre le cap sur l’Arabie où il ne fait pas mauvais de s’y rendre pour tous les avantages financiers d’un tel engagement.
A. A. A.
«Franchement, ça me tente»
Mehdi Meniri nous parle dans l’entretien qui suit de ses projets d’hiver. A priori, une expérience dans un championnat du Golfe le tente particulièrement.
Vous avez quitté Bastia dans le contexte que tout le monde sait, que faites-vous à présent ?
Je me repose un peu. J’essaye de prendre du recul par rapport à ce que j’ai vécu récemment. J’essaye surtout de digérer ça pour pouvoir rebondir.
Le mercato approche, avez-vous des projets ?
Oui, je pense signer ailleurs. Ce sera sans doute au Golfe. Mes agents m’en ont parlé, et en toute honnêteté je trouve l’idée pas mal. Je suis en train de réfléchir très sérieusement à cette éventualité.
Est-ce le manque de sollicitations en France qui vous pousse à songer au Golfe ?
Non, pas spécialement. En fait, c’est le projet en soi qui m’emballe. J’y songe depuis un moment. Là, je ne dis pas que c’est OK à 100%, mais je suis tenté.
Le Golfe, c’est quand même grand, y a-t-il des pistes précises ?
Pas pour le moment. Comme je vous l’ai dit, c’est mes agents qui m’en ont parlé. Ils sont en train de travailler sur ça. On verra bien ce qu’on me proposera.
Entretien réalisé par Achour Aït Ali