C’est la fin de l’année, on imagine que vous êtes déjà en vacances…Oui, en effet, j’essaye de profiter de ces quelques jours de repos pour me ressourcer et récupérer mes forces après cette phase aller très chargée sur le double plan personnel et sportif.
Vous avez terminé cette année avec un résultat nul ramené d’Istres, un petit bilan de cette phase aller ?
Je dirai qu’elle fut bénéfique. Je crois qu’avec un peu plus de réussite et de réalisme, on aurait pu faire mieux. Toutefois, notre bilan reste probant tant on a su maintenir le contact avec le peloton de tête. C’était notre objectif et je crois que nous avons réussi notre pari puisque nous terminons à deux points de la troisième place, synonyme d’accession en Ligue 1.
Ce mardi, vous avez raté une belle aubaine à Istres, vous avez été rejoints au score alors que vous meniez deux buts à zéro à la pause…
Effectivement, on a laissé filer deux précieux points dans ce match que nous avons du reste très bien entamé. Un nul en déplacement reste une bonne opération, surtout que nous l’avons obtenu face à un adversaire qui se bat pour sa survie.
Ce résultat vous permet aussi d’amorcer une phase retour autrement meilleure, puisque vous êtes toujours en course pour l’accession…
Exactement. Ça va nous permettre de terminer l’année 2010 en beauté et de travailler dans de bonnes conditions durant cette trêve hivernale. Maintenant que nous sommes bien positionnés, on va tout faire pour rendre le rêve d’accession une réalité.
Sur le plan personnel, vous terminez aussi fort avec des notes magnifiques attribuées par des journaux spécialisés, une réaction ?
Vous savez, je n’aime pas trop commenter ces statistiques car cela dépend des personnes qui évaluent le rendement des joueurs chaque semaine. Parfois, on est bien jugé, et parfois on est mal noté même lorsqu’on sort de bons matchs.
De part votre présence record sur les terrains et vos prestations jugées reluisantes, ça vous plaisir quand même d’être le meilleur joueur algérien de la Ligue 2…
C’est normal, on ressent toujours une fierté immense de bien représenter son pays. C’est encourageant, je ne le cache pas, mais cela ne devrait pas constituer une fin en soi.
Vos statistiques sont ahurissantes, votre place de titularisation cette année en EN vous a transcendé, cela paraît indéniable…
Je ne cesserais jamais de le dire, depuis que j’ai rejoint la sélection algérienne, j’ai beaucoup gagné en compétitivité. Je me sens toujours comme obligé de rester performant pour servir mon pays, l’Algérie.
Vous l’aurez mérité, vous êtes le joueur qui a le plus de matchs dans les jambes dans votre poste de défenseur central…
Vous savez, c’est toujours difficile de parler de ses performances. Je laisse le public sportif apprécier. Cela dit, j’espère avoir été utile et répondu aux attentes de mes entraîneurs, que ce soit en Equipe nationale ou au sein de ma formation.
Après une bonne moitié de saison, quel sera votre objectif ?
Il est clair que l’objectif numéro 1 est de tout faire pour continuer sur cette lancée et améliorer mes performances pour espérer décrocher un bon contrat la saison prochaine. Je veux aussi réussir mes challenges avec mon club et avec l’EN, notamment lors des deux prochaines sorties face à la Tunisie et le Maroc.
Le derby face aux Tunisiens constitue un bon test pour l’EN ?
C’est clair, il sera comme une avant-première avant le grand match face au Maroc. C’est en effet le test de vérité.
Vous êtes en fin de contrat, allez-vous continuer la saison avec Ajaccio ?
Comme c’est le calme total, je crois que je vais aller au bout surtout que je serai libre de tout engagement au mois de juin prochain. Je veux faire de cette année une réussite totale et, au risque de me répéter, mon but est de décrocher un bon contrat qui réponde à mes ambitions professionnelles. Maintenant, si j’arrive à remonter en Ligue 1 avec Ajaccio, ce sera l’apothéose.
Un dernier mot pour conclure ?
Je souhaite une très bonne fin d’année à tout le public algérien. J’espère que l’année 2011 apportera bonheur et prospérité à notre sélection ainsi qu’à toute l’Algérie