Avant même que l’équipe du Mouloudia ne fasse le déplacement en Tunisie, il était convenu que les coéquipiers de Babouche donnent la réplique à la formation du CA Bizerte dans laquelle évolue l’ex-international algérien, Abdelmalek Ziaya. Au MCA, on a tenu à ce que l’équipe donne la réplique à des équipes de l’élite, afin que le staff technique puisse être fixé sur l’évolution de l’équipe et déceler ainsi les éventuelles lacunes à corriger. Ainsi, les responsables du MCA, en collaboration avec un manager tunisien, ont eu la confirmation de jouer le match du 29 août qui sera le premier du MCA à Hammam Bourguiba, face à la formation du CA Bizerte. Ayant eu vent de la nouvelle, et afin de s’offrir aussi un bon sparring-partner, le CSC a tenté de prendre attache avec le CA Bizerte pour programmer un match amical à la même date pour laquelle les Tunisiens ont donné leur OK pour rencontrer le MCA. Ce qui a provoqué la colère des Mouloudéens, du fait que cette tentative a failli chambouler le programme du Mouloudia.
Le CSC voulait remplacer le match face à l’USMAn
Pour rappel, le CSC devait livrer un match amical face à la formation de l’USMAn qui se trouve actuellement à Aïn Draham. Seulement, les Bônois se sont rétractés pour des raisons qu’on ignore. C’est ainsi que les Constantinois ont contacté le CA Bizerte. A en croire ce qui se dit, on laisse entendre que c’est l’entraîneur adjoint de Roger Lemerre, en l’occurrence le Tunisien Djeddi, qui s’est chargé du contact. Ce qui a mis le MCA en colère, même si les responsables du CA Bizerte ne comptaient en aucun cas revenir sur l’accord qui a été donné au MCA.
Les deux affaires Chaouchi et Hachoud avaient déjà alimenté la polémique
Si le Mouloudia est en colère contre le CSC, c’est pour la simple raison que les responsables du club du Vieux Rocher avaient déjà essayé de placer la barre très haut pour recruter Chaouchi et Hachoud, alors que ces derniers avaient donné leur parole à Omar Ghrib. Cette affaire du match amical est donc la goutte qui a fait déborder le vase, car il est inconcevable qu’on tente un «pousse-toi que je m’y mette» à ce niveau de l’élite.
Hadj Ahmed : «Le président du CA Bizerte a donné son accord au MCA»
«Je vous confirme que notre premier match en cette phase de préparation aura bel et bien lieu à Hammam Bourguiba face au CA Bizerte. D’ailleurs, le président de ce club nous a donné son aval, je ne veux donc pas polémiquer. Il y a aussi le second match face au Club Africain qui vient d’être confirmé», nous dira Hadj Ahmed.
Les Mouloudéens ont suivi la seconde période de CSC-USMBA
Les joueurs du MCA, qui avaient terminé leur séance d’entraînement, se sont déplacés à l’autre stade annexe d’El Mouradi pour suivre la seconde période du match qui opposait le CSC à l’USMBA. Les joueurs ont donc une idée sur leur prochain adversaire. D’ailleurs, même le nouveau promu, en l’occurrence l’USMBA, a laissé une bonne impression aux camarades de Babouche.
Ghazi n’a pas tari d’éloges sur Kerrouche
L’ex-Usmiste Karim Ghazi n’a pas tari d’éloges sur l’attaquant du CSC, Kerrouche, qui a été l’auteur du second but de son équipe. Ghazi l’a même qualifié de renard des surfaces et n’a pas caché son étonnement lorsqu’il a appris qu’il avait raté ses essais au MCA.
Griche heureux de retrouver Djeghbala
L’ex-défenseur central du CSC, Adlène Griche, était très heureux de retrouver son ex-coéquipier, Malek Djeghbala. Bien que le défenseur constantinois ait beaucoup d’amis au MCA, à l’instar de Babouche, il n’en demeure pas moins que son meilleur pote reste incontestablement Djeghbala qu’il considère comme un frère.
Kacem Mehdi : «L’USMA me réussit bien à Bologhine»
Après trois jours de travail en Tunisie, comment se présentent les choses pour vous ?
A vrai dire, nous sommes en train de continuer notre travail de manière ordinaire et tous les joueurs se donnent à fond, comme vous l’avez constaté, pour être prêts au début du championnat.
Nous avons aussi constaté qu’il y a une bonne ambiance dans le groupe…
De ce côté-là, je pense que nous avons de la chance d’avoir un groupe de joueurs de bonne famille, ce qui est très important pour l’équipe. Je pense que cet état d’esprit constituera l’une de nos forces cette saison, car lorsque les joueurs se montrent solidaires sur le terrain, je pense que nous pouvons réaliser de bonnes choses.
Vous ne vous sentez pas dépaysé à Hammam Bourguiba, car vous connaissez aussi les joueurs des autres formations, que ce soit du CSC ou de l’USMBA…
Je connais leurs joueurs pour la simple raison que j’ai joué avec eux, à l’image de Zarabi, Hemani et Benchaira du CSC. Quant à l’USMBA, je connais Sayah qui était mon préparateur physique à la JSMB, ainsi que Bouali avec lequel j’ai toujours entretenu de bons rapports. On n’imaginait pas qu’on allait se retrouver au même endroit dans un stage de préparation et cela a créé une bonne ambiance.
Si l’on revenait sur la préparation de l’équipe, comment se passent les choses avec Rabier, car Liewig n’entretenait pas de bonnes relations avec les joueurs, d’où son départ ?
On travaille dans une bonne ambiance avec Rabier qui a déjà entrainé le MCA et qui sait transmettre son message aux joueurs. Pour ce qui est de Liewig, je pense qu’une page est tournée et il faut penser à l’avenir, car le plus important maintenant c’est de bien se préparer.
Vous connaissez bien le haut niveau, du fait que vous avez travaillé avec des entraîneurs professionnels en France, ne pensez-vous pas que Liewig aurait dû s’adapter à la mentalité algérienne ?
En toute franchise, un entraîneur vient pour travailler, non pas pour s’adapter à la mentalité des joueurs, car en France les entraîneurs sont aussi sévères et les joueurs n’ont qu’à faire leur travail, sans plus.
Vous tenez un tel langage parce que vous n’avez pas rencontré de problème avec lui, c’est ça ?
Je n’ai pas eu de problème avec lui ou avec un autre entraîneur, que ce soit à l’ESS ou à Béjaïa. Il se peut que le fait d’avoir joué en France et d’avoir eu affaire à des techniciens plus sévères m’a peut être forgé.
Ne pensez-vous pas qu’il y avait un manque de communication entre les deux parties ?
Ce n’est pas un manque de communication, mais la manière qu’il employait était assimilée par certains joueurs à de l’humiliation. Je pense que cela a provoqué une rupture entre lui et certains joueurs. Ce sont mes coéquipiers et je sais qu’ils acceptent les remarques et se remettent même en cause pour se corriger, mais il y a tout de même des façons de dire les choses.
Ce qui n’est pas le cas avec Rabier ?
Rabier sait bien comment faire passer le message, et je pense qu’on lui a expliqué le problème qui s’est posé avec Liewig et il l’a pris en considération. Je dirais, toutefois, qu’on travaille bien avec Rabier et nous sommes en train de progresser. La balle est dans notre camp et on doit tout faire pour qu’on puisse entamer le championnat en force.
Vous êtes pratiquement le seul joueur du milieu relayeur de l’équipe, ne pensez-vous pas que cela vous aidera pour être un titulaire à part entière ?
Même s’il y avait plusieurs joueurs qui évoluaient au même poste que moi, cela ne m’aurait posé aucun problème, car la concurrence ne m’a jamais fait peur. Si j’ai choisi le MCA, je savais bien que la direction du club avait l’intention de faire appel à d’autres bons joueurs.
Pensez-vous déjà au derby de l’USMA qui se jouera peut-être à Bologhine et dont tout le monde commence déjà à parler ?
Mais pourquoi vous parlez de l’USMA, alors que nous avons le WAT à affronter en premier, avant d’accueillir la JS Saoura…?
Cela fait des années que ce derby n’a pas été programmé en tout début de saison et qui se jouera à Bologhine…
Un derby est toujours bon à gagner, car cela est très important sur le plan moral et pour les supporters. Personnellement, le fait de jouer à Bologhine ne me dérange pas. Au contraire, l’USMA me réussit bien à Bologhine. C’est un stade que j’aime bien et qui m’a porté chance.
Entretien réalisé par K. M.
Il se remémore les bons moments passés avec Zarabi
Kacem Mehdi, qui a joué déjà à l’ESS et la JSMB, a aussi évolué en France, au FC Gueugnon, où il avait comme coéquipier Raouf Zarabi. Les deux joueurs ont discuté longtemps à Hammam Bourguiba et ils n’ont pas manqué de se remémorer les bons moments passés ensemble dans cette formation française où beaucoup d’Algériens ont joué.