Avec un peu de recul, comment vous expliquez votre défaite face à l’USMH ?
Cette défaite nous a fait très mal, car on s’est déplacés à El Harrach avec la ferme intention de prendre au moins un point. Malheureusement, on est passés à côté. Je ne partage pas l’avis de ceux qui disent que cet échec est dû à la pression, car le Mouloudia possède des joueurs expérimentés habitués à jouer en pareilles conditions. A mon avis, nous n’avons pas joué sur notre valeur à cause de la fatigue.
Dès notre retour du stage de préparation effectué en Espagne, on a disputé le match retour de Ligue des champions face au Real de Bangui. Je pense donc que nous n’avons pas disposé du temps nécessaire pour récupérer, ce qui nous a pénalisés face à l’USMH.
Pourtant, vous avez évolué en supériorité numérique durant presque toute la seconde période…
Je ne vais pas critiquer l’arbitre, mais je dirais qu’après avoir expulsé un joueur de l’USMH, il est devenu tatillon en sifflant beaucoup de fautes, ce qui a cassé le rythme de la rencontre. Je pense qu’il ne sert à rien de spéculer sur cette défaite qu’il faut oublier, et penser à notre prochain match face à Saïda.
Le fait que la rencontre face à l’USMB a été reportée, cela vous permettra de récupérer sur le plan physique et aborder le prochain match dans de bonnes conditions…
Le report nous sera bénéfique, dans la mesure où nous allons aborder le match de Saïda avec une meilleure fraîcheur physique. Nous allons aussi récupérer quelques joueurs relevant de blessures, ce qui nous permettra d’aborder le match dans de bonnes conditions, car si le match de Blida avait été maintenu, on aurait déploré l’absence de certains éléments.
En parlant des blessures, comment expliquez-vous que plusieurs éléments soient indisponibles ?
Par mon expérience, je pense que c’est la surcharge et la mauvaise programmation qui est à l’origine des blessures, car le fait de jouer plusieurs matchs en un temps record pour ensuite observer une longue trêve, cela nous a pénalisés. On se retrouve dans l’obligation de gérer à chaque fois des situations délicates, et les joueurs ne peuvent donc récupérer leurs moyens, ce qui les expose aux blessures.
Cette situation risque de peser lourdement sur l’équipe qui sera appelée à jouer un grand nombre de matchs en un temps record…
Que voulez-vous que je vous dise, nous n’avons pas d’autres solutions que de gérer ces rencontres et essayer de prendre le maximum de points afin de quitter la zone de turbulences, car le Mouloudia ne mérite pas la place quelle occupe actuellement au classement.
Lors des quatre prochains matchs, vous aurez à jouer trois fois à domicile et une fois sur terrain neutre face à l’USMB, ne pensez-vous pas que cela représente une occasion de vous hisser au classement ?
Oui, c’est une bonne occasion pour nous. Sur l’ensemble de ces quatre rencontres, on doit prendre les douze points en jeu, et nous avons les moyens de le faire. Seulement, on doit se sacrifier pour les prendre, et c’est à nous donc de réagir.
Si vous gagnez ce pari, cela pourra relancer vos chances de jouer les premiers rôles du championnat, n’est-ce pas ?
Le football n’est pas une science exacte, on doit donc se sacrifier pour le championnat et dans le pire des cas on doit terminer la saison sur le podium, car le MCA doit toujours jouer les compétitions internationales. Toutefois, il faut travailler et chacun de nous est appelé à donner le meilleur de lui-même si on veut atteindre notre objectif.
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Amroune reprend les entraînements
Après une longue absence, l’attaquant Mohamed Amroune a repris, hier, le chemin des entraînements. Tout au long de la semaine passée, le joueur était soumis à des soins intensifs. Seulement, on n’a voulu prendre aucun risque avec lui, au risque de le voir rechuter. Amroune a eu donc l’aval du staff médical pour se remettre au travail et se préparer avec son équipe, en prévision des prochaines rencontres de son équipe.
Il est soumis à un travail spécifique
Amroune, qui s’est entraîné hier matin, en solo, devait effectuer une autre séance d’entraînement l’après-midi. Ce dernier est donc soumis à un travail spécifique pour qu’il puisse rattraper le retard qu’il accuse sur le plan physique. L’attaquant du MCA a même tapé dans un ballon sans qu’il ne ressente des douleurs. Ce qui l’a rassuré.
Il pourra être sur le banc face au MCS
Si tout se passe bien, il sera sur le banc des remplaçants, mardi, face au MCS. Le staff technique aurait souhaité lui accorder le temps nécessaire pour qu’il puisse retrouver toute sa forme. Mais face aux blessures en cascade que connaît l’équipe, Amroune sera convoqué pour cette confrontation, car Alain Michel ne possède pas beaucoup de solutions. Toutefois, l’attaquant du Mouloudia ne pourra jouer qu’une demi-heure au maximum, lorsqu’on sait qu’il ne sera pas encore en possession de tous ses moyens.
Attafen d’attaque mardi prochain
Le retour de Billal Attafen permettra à Alain Michel d’avoir plus de solutions en prévision du match contre le MC Saïda. Le joueur, qui a repris les entraînements hier, s’est entraîné en compagnie de Bedbouda et Amroune. Mais une chose est sûre, il sera titularisé face au MCS, quand on sait que le technicien français s’est retrouvé avec un effectif très réduit.
Bedbouda toujours incertain
Souffrant d’une blessure aux adducteurs, Brahim Bedbouda a repris les entraînements avec ses coéquipiers. Soumis lui aussi à un travail spécifique, sa participation au prochain match de son équipe sera tributaire de l’évolution de son état de santé. Toutefois, il y a de fortes chances de le voir sur le banc ce mardi, car Michel a des solutions sur le flanc gauche de la défense.
Ghrib : «On ne doit à Bracci que 16 000 euros»
Le feuilleton François Bracci est loin de connaître son épilogue, lui qui ne cesse de crier à qui veut l’entendre que le MCA lui doit pas moins de 106 000 euros qui représentent les mensualités, les primes de matchs et du championnat. Le technicien français, qui a saisi les instances internationales, ne manque pas de dire qu’il a eu gain de cause et qu’il attend que la direction du club lui verse l’argent qu’il réclame.
Contacté par nos soins, le coordinateur de la section football, Omar Ghrib, nous dira : «Pour moi, il n’y a pas d’affaire Bracci à qui nous devons deux mensualités seulement, soit 16 000 euros, non pas la somme qu’il prétend réclamer. Vous me dites qu’il a eu gain de cause auprès du TAS, je tiens à vous informer que nous n’avons reçu aucune correspondance dans ce sens de cette institution. Nous avons veillé toujours à respecter nos engagements et je ne vois aucune raison pour laquelle on continue de polémiquer.»
«Le Mouloudia a toutes les pièces justificatives»
Le technicien français, qui attend de récupérer son argent du Mouloudia, est prêt à utiliser toutes les voies légales, si la direction du club ne se plie pas à la décision du TAS qui a tranché en sa faveur, comme il l’avance. Ce dernier estime aussi qu’il est en possession d’un contrat en béton qui préserve ses droits, après que le TAS eut tranché en sa faveur. Toutefois, les pensionnaires de Chéraga ne sont nullement inquiets, eux qui vont à leur tour envoyer un dossier solide à la FIFA. «Il n’y a pas lieu de s’alarmer, car on ne lui doit que 16 000 euros et nous avons toutes les pièces justificatives nécessaires qu’on fera valoir au moment opportun. Bracci a perçu l’argent qui lui revient de droit et il ne reste à lui payer que deux mensualités.
Beaucoup de choses ont été dites au sujet des entraîneurs étrangers qui ont exercé au Mouloudia, mais on a fini par nous donner raison», dira Omar Ghrib. Ainsi, il faut s’attendre à une réplique de Bracci qui n’est pas prêt à renoncer à l’argent qu’il réclame. S’il obtient gain de cause, le MCA se retrouvera sans aucun doute dans une situation délicate.
Mais du côté du Mouloudia, on se montre sereins. Pour notre part, l’on se demande comment Bracci réclame 16 000 euros, alors qu’il n’a travaillé que pendant six ans au MCA, à moins que ce dernier n’exige l’argent de la période lors de laquelle il a remporté la Coupe d’Algérie avec le MCA, club présidé alors par Docteur Messaoudi.
