Juste après l’échec concédé face au MCS, dans l’entourage du club on se demandait quelle sera la décision prise par la direction pour éviter l’hémorragie. Bien avant cette rencontre et si on croit ce qui se disait à la villa de Chéraga, les dirigeants auraient laissé entendre qu’ils ne pouvaient tolérer un autre échec à domicile.
Le technicien français était donc tenu par l’obligation du résultat, sous peine d’être limogé. Une source digne de foi nous a confié que les pensionnaires de Chéraga ont préféré prendre leur mal en patience, à trois jours du match face à la JSK, et d’accorder ainsi un sursis à Michel. Contacté par nos soins, le coach nous dira : «Ce matin (NDLR : mercredi), nous avons effectué une séance de décrassage, pour entamer notre préparation au prochain match, bien qu’on ne dispose pas d’assez de temps. Je pense donc beaucoup plus au match de la JSK qu’à mon avenir au Mouloudia, et je n’aimerai pas revenir sur le passé. Ce n’est pas à moi de parler de mon avenir avec le MCA, car je m’occupe beaucoup plus de mon travail sur le terrain.»
«Je suis responsable de l’équipe, mais je ne me sens pas coupable»
Alain Michel, d’une manière indirecte, estime que la responsabilité des résultats enregistrés ne lui incombe nullement. «Je me sens responsable de mon équipe et j’essaye toujours de faire de mon mieux pour améliorer les résultats de l’équipe», dit-il.
«Il faut essayer de positiver les choses et trouver des solutions face à la JSK»
En évoquant avec Alain Michel le prochain match de son équipe face à la JSK, il se montre confiant et dira : «Certes, une contre-performance est amère que ce soit à domicile ou à l’extérieur, mais je pense qu’il faut positiver les choses et trouver des solutions face à la JSK. La situation est difficile, mais j’attends une réaction de mes joueurs pour sortir gagner ce match et reprendre confiance. Si on arrive à enchaîner les bons résultats, je suis persuadé qu’on pourra remonter la pente.»
«On jouera pour la première moitié du tableau»
Bien que la situation soit délicate, et que le club se retrouve menacé par la relégation, Alain Michel ne semble pas inquiet et dira : «Certes, il y a urgence dans les résultats, mais on parviendra à remonter la pente. On ne va pas jouer pour le titre, mais pour prendre une place dans la première moitié du tableau. Sachez que nous n’avons pas joué jusqu’à présent une série de matchs, car le championnat s’est arrêté à plusieurs reprises, ce qui nous a aussi pénalisés. Sans parler des blessures qui n’étaient pas faits pour arranger nos affaires.»
Ghrib : «Michel n’aura aucune excuse face à la JSK»
Tout porte à croire que le technicien français est sur un siège éjectable, car les pensionnaires de Chéraga ne comptent tolérer aucun autre échec ce vendredi. Tout autre résultat que la victoire sera une véritable catastrophe pour l’équipe. A ce sujet, Omar Ghrib dira : «Nous sommes déçus de cette contre-performance enregistrée face au MCS, mais je pense que nous étions privés de l’apport de certains de nos éléments, ce qui a influé négativement sur l’équipe. Face à la JSK, on va récupérer ces joueurs et là l’entraîneur n’aura aucune excuse.» A travers cette déclaration, il semble bien que l’entraîneur du Mouloudia est en sursis, et il se pourrait que la confrontation qui opposera son équipe à la JSK soit la dernière pour Alain Michel si l’équipe ne prend pas les trois points du match.
«Zeddam ne représente que sa personne»
Les supporters qui sont connus dans l’entourage du club n’ont pas manqué de demander le retour de l’équipe à Bologhine pour le reste de la saison, comme étant la seule solution pour sauver le MCA. Un avis que certains joueurs partagent, à l’image de Hamza Zeddam qui n’a pas caché son souhait que l’équipe reçoive ses hôtes au stade de Bologhine. Cependant Omar Ghrib n’est pas de cet avis : «Zeddam ne représente que sa personne», dit-il. Ce qui montre que le coordinateur de la section football ne compte nullement que son équipe revienne à Bologhine, et elle terminera donc la saison à Rouiba.
«Celui qui veut Bologhine n’a qu’à négocier lui-même avec Haddad»
Le coordinateur de la section football refuse catégoriquement l’idée de revenir à Bologhine en ajoutant : «Celui qui veut Bologhine n’a qu’à discuter lui-même avec Haddad.» Une manière de dire qu’il n’est pas prêt à entamer les négociations avec les responsables de l’USMA à qui la gestion du stade revient de droit. Reste à savoir s’il ne changera pas de position, car on est habitué à voir le Mouloudia revenir dans son stade fétiche à chaque fois que l’équipe se retrouve menacée par la relégation.