SON MARI A ÉTÉ ASSASSINÉ PAR L’OAS : Une octogénaire se bat pour une reconnaissance officielle

SON MARI A ÉTÉ ASSASSINÉ PAR L’OAS : Une octogénaire se bat pour une reconnaissance officielle

 La veuve Heni Fatma née Boughaba, âgée aujourd’hui de 86 ans, ne compte pas abandonner son combat tant que les pouvoirs publics ne reconnaissent pas à son mari, assassiné par la sinistre Organisation de l’armée secrète (OAS), la qualité de chahid. L’octogénaire, mère d’un handicapé moteur à sa charge, saisit l’occasion de la  célébration du 56e anniversaire de la fête de la Victoire pour faire entendre, une énième fois, sa voix aux plus hautes autorités du pays, à leur tête le président de la République et le ministre des Moudjahidine en tant que tutelle. En possession des documents et de témoignages qui attestent de la véracité des faits, elle veut que le crime dont a été victime son conjoint soit reconnu comme crime de guerre.  Heni Mohamed Salah, né le 22/03/1926, a été tué, dans un quartier populaire, le 10 mars 1962, soit neuf jours à peine après la proclamation du cessez-le-feu entre les autorités françaises et les leaders du FLN.