Le ministre de l’Habitat et de l’urbanisme, Noureddine Moussa, a procédé, lundi dans la zone de Chouf Lekdad, située à la sortie ouest de la ville de Sétif, à la pose symbolique de la première pierre d’un nouveau pôle urbain. Doté de trois zones d’habitation comprenant un total de 13.370 logements, le futur pôle de Chouf Lekdad, destiné à desserrer la pression sur la ville de Sétif, bénéficiera également de plusieurs infrastructures scolaires et de proximité (lycées, CEM, groupes scolaires, Sûreté urbaine, antenne administrative), d’une cité administrative (16 sièges de directions) et de deux cités, cultuelle et culturelle (grande mosquée, bibliothèque, salle de spectacles).
Ce futur pôle sera doté également de deux hôtels, d’un centre commercial et d’un pôle médical comprenant deux hôpitaux (mère et enfant et un centre anti-cancer) et 13 cliniques privées. S’étendant sur 280 hectares, ce projet est doté, pour sa partie liée à l’ouverture des voies et à la pose des réseaux divers, d’une autorisation-programme (AP) de 300 millions de dinars. Le ministre a fait part de sa fierté de présider au lancement des travaux de cet imposant projet au nom du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika.
Poursuivant sa visite de travail entamée dans la matinée, M. Moussa a achevé sa tournée au chef-lieu de la wilaya de Sétif par la pose de la première pierre d’un ensemble de 5.000 logements promotionnels aidés. Il a reçu sur place des explications chiffrées sur les programmes engagés dans cette wilaya au bénéfice de son secteur, à la date du 6 mai 2012. Des chiffres qui font ressortir la consistance du programme d’habitat affecté à cette wilaya, et qui font état de 86.264 logements, tous segments confondus, dont 10.076 sont achevés, 25.875 en cours de réalisation et 50.394 en voie de lancement.
Le ministre s’était auparavant rendu à El Eulma où il a posé la première pierre d’un ensemble de 300 logements promotionnels aidés (LPA). Ces logements collectifs conçus en R+5, livrables en une année, seront cédés à des ménages à revenu moyen au coût unitaire de 2,8 millions de dinars dont une partie est prise en charge par l’Etat, a-t-on expliqué