L’unité constitue la source de paix, du progrès et de liberté en Afrique

L’unité constitue la source de paix, du progrès et de liberté en Afrique

Le doyen des ambassadeurs africains à Alger, l’ambassadeur du Cameroun, Claude Joesph M`Bafou, a affirmé jeudi que la quête de l’unité des pays africains, constitue la source de paix, du progrès et de liberté dans le continent, lors de la célébration du 55e anniversaire de la création de l’Organisation de l’Union africaine, actuellement Union Africaine (UA).

« (…) Ce qui rend encore plus urgente et plus précieuse la quête de l’unité. Car elle est la source de toute paix, de toute liberté et de tout progrès », a déclaré dans son allocution d’ouverture, M. M`Bafou, en présence du ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel.

Se référant au propos de l’évêque bônois Saint-Augustin « l’unité est la forme de toute beauté », le doyen, Joesph M`Bafou, a indiqué que  » la mystique de l’unité, pour ne pas dire de l’union, n’est pas, une idée neuve », mais remonte « à 16 siècles et n’a pris aucune ride », a-t-il dit.

En ce sens, il a relevé « le rôle » de l`Algérie dans l’instauration de la paix et de la sécurité en Afrique ainsi que ses efforts allant dans le sens de l’unité et du vivre ensemble à travers la réconciliation nationale.

M. M`Bafou, a loué les efforts de l’Algérie dans sa démarche du « vivre ensemble en paix », citant pour illustration les mots d’ordre de concorde: réconciliation nationale et d’inclusion depuis 1999, qui ont remodelé l’âme et le visage d’une nation et d’un Etat.

A cette occasion, M. M`Bafou, a dressé le bilan des développements économiques réalisés par l’organisation continentale durant l’année 2018, citant la signature de Kigali, en mars dernier, de l’accord sur la zone de libre-échange continentale, qui vient en même temps que beaucoup d’autres actions relevées dans bien des domaines, notamment en matière d’architecture africaine de paix et de sécurité, rappelant, toutefois, les nombreux obstacles à surmonter.

« Loin de nous l’intention de verser dans le dithyrambe ou dans l’autosatisfaction. Le chemin est long et les écueils nombreux », a-t-il estimé.

Il a, par la même, rendu hommage à l’Algérie, se disant reconnaissant au gouvernement algérien pour la place exceptionnelle qu’il accorde à la journée mondiale de l’Afrique.

La commémoration de la Journée de l’Afrique marque le 55e anniversaire de la création de l’Organisation de l’unité africaine (OUA) le 25 mai 1963, lorsque 30 dirigeants africains ont signé la Charte constitutive à Addis-Abeba, capitale de l’Ethiopie.

Cette Journée, a été marquée par la présence du président du Conseil constitutionnel, Mourad Medelci, du ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, des membres du gouvernement et des membres du corps diplomatique accrédité à Alger.

Depuis sa création, l’Organisation africaine a mis l’accent sur la promotion de l’Afrique en tant qu’acteur majeur des relations internationales, capable de traduire les aspirations des peuples africains et d’améliorer leurs conditions de vie.