par D. B.
L’étude portant réhabilitation de la mosquée du Pacha est en phase d’achèvement, a-t-on appris hier de sources proches de la commission de l’urbanisme de l’APC d’Oran.
Nos sources indiquent que les travaux de réhabilitation de cet édifice historique, datant de l’ère ottomane, seront lancés au début de cet été. Nos interlocuteurs indiquent que l’entreprise turque chargée du projet a demandé à ce que cet édifice religieux soit décoré (calligraphie et motifs).
D’autre part et selon le wali d’Oran qui a effectué une visite il y a quelques jours au niveau des édifices historiques, le projet de réhabilitation du palais du Bey d’Oran sera mené à terme, rappelant que ce projet sera pris en charge en partenariat avec «Toshyali», une entreprise turque qui s’est engagée à sa réhabilitation.
«Il faut un calendrier pour la reprise de l’étude pour l’exécution des travaux de réhabilitation et à l’entreprise Toshyali de donner une échéance pour mener à terme le projet de réhabilitation de ce vestige classé», a-t-il déclaré.
Construit en 1792 par le Bey Mohamed El Kébir, ce palais est divisé en trois parties, à savoir le Diwan, la résidence des femmes et le pavillon de la favorite. Il est classé depuis 1952 comme patrimoine national. Mouloud Chérifi a mis en exergue l’urgence de prendre en charge ce patrimoine qui dépérit chaque jour, affirmant que la wilaya est en train de préparer activement un dossier pour demander les financements complémentaires nécessaires à sa sauvegarde, avec, en prime, le concours de la commune d’Oran qui s’est portée volontaire pour participer à cette opération.
«Les opérations de réhabilitation sont à notre portée», a-t-il souligné, à l’issue de sa visite qui lui a permis de s’enquérir de visu de l’état de certains lieux de mémoire et autres vestiges classés patrimoine, témoins d’un riche patrimoine dont recèle la ville d’Oran, à l’exemple des Donjons rouges, Les Ecuries espagnoles, la Porte d’Espagne, l’ex-église Saint Louis, Le tombeau San José et les Bains turcs.
Interrogé sur la réhabilitation de certains immeubles de Sidi El Houari, quartier symbole et cœur palpitant de la ville d’Oran, le chef de l’exécutif de la wilaya a annoncé qu’une étude «sera lancée prochainement pour sauvegarder ce qui peut être sauvegardé de ce patrimoine». Le ministre de la Culture s’est engagé quant au dégel de cette opération, a-t-il assuré, indiquant que cette option de sauvegarde du patrimoine permettra de travailler sur de bonnes bases pour le réhabiliter.
