Les travaux publics et les tics y coopèrent,cap sur l’utilisation généralisés du GPS,des fibres optiques

Les travaux publics et les tics y coopèrent,cap sur l’utilisation généralisés du GPS,des fibres optiques

L’utilisation du GPS sera généralisée au niveau des voies routières et le réseau de fibres optiques, dont l’autoroute Est-Ouest est déjà dotée à 75%, sera développé davantage. Une démarche qui implique les départements ministériels des travaux publics et des technologies de l’information et de la communication.

Davantage de temps gagné et moins d’argent perdu. C’est le leitmotiv qui pousse le ministère des Travaux publics à recourir à l’accompagnement du département de la poste et des technologies de l’information et de la communication. Selon Amar Ghoul, qui a signé hier une convention-cadre de coopération avec son collègue Moussa Benhamadi, il s’agit de «gagner beaucoup d’argent», de «réduire le temps» grâce à l’acquisition des équipements et technologies de communication «les plus avancées».

Mais aussi de développer l’usage des TIC dans le cadre du programme de modernisation et de gestion infrastructurelle optimale, à travers toute la chaîne des travaux publics, allant de la conception et études, la gestion et exploitation, à la maintenance des projets, ainsi qu’en matière de prévention et sécurisation et suivi a posteriori. D’autant que le MTP a impulsé une stratégie de modernisation et de développement à moyen et long terme, couvrant quelque 200 000 km de voies routières et autoroutières, les ports et aéroports. Outre le recours aux images satellitaires, notamment pour l’élaboration d’une cartographie marine, l’optimisation du tracé et la prévention des risques sismiques et d’éboulements, l’on entend élargir le système de géolocalisation. Ainsi, le cap est mis pour la généralisation de l’usage du GPS (Global Positioning System). Utilisé de manière inédite, selon Amar Ghoul, dans les travaux de terrassement et l’automatisation des engins, le GPS devrait être élargi au trafic dans les voies routières, en zones urbaines notamment. Et même si les deux départements coopèrent en ce sens, l’implication d’autres acteurs et la nécessité de disposer d’une bonne base de données s’imposent cependant. Les deux départements ministériels entendent coopérer, également, pour le développement et le déploiement national du réseau national de fibres optiques, de l’ordre de 45 000 km actuellement et susceptible d’atteindre 50 000 km à moyen terme.

Il s’agit de déployer les infrastructures numériques de manière concomitante avec la réalisation des grands ouvrages structurants sectoriels. Des fibres optiques dont l’autoroute Est-Ouest, livrée à plus de 90%, est déjà dotée à 75% selon les assurances ministérielles. Et cela même si l’équipement de cette autoroute en stations de péage, centres d’entretien et de surveillance et autres points d’urgence, ainsi que l’exploitation de ce réseau, n’ont pas encore démarré, malgré l’assurance ministérielle quant à un lancement dès la fin de l’année. Certes, un appel d’offres a été lancé en ce sens l’été dernier et 70 retraits de cahiers des charges ont été effectués. Néanmoins, l’ouverture des plis des offres a été reportée à début 2012. Quant à la question du péage, au niveau des futures gares implantées par intervalles, Amar Ghoul a indiqué que ce dossier est «ficelé» au niveau de l’exécutif, tout «en tenant compte » de plusieurs paramètres : le pouvoir d’achat des usagers, la distance, la durée et la fréquence de parcours, le type de véhicule…

C. B.

LIVRAISON DU TRONÇON AUTOROUTIER LAARBATACHE – LAKHDARIA

«Très bientôt», selon Amar Ghoul

La livraison du tronçon autoroutier Laarbatache (Boumerdès) – Lakhdaria (Bouira) de l’autoroute Est-Ouest est attendue «bientôt», voire «très bientôt», selon Amar Ghoul. Le ministre des Travaux publics assure que ce tronçon sera ouvert, notamment au niveau de la carrière de Bouzegza, tout en mettant en avant la nécessité d’être «attentif» aux conditions de lancement et de sécurisation de ce projet. Amar Ghoul s’est voulu tacitement rassurant sur la poursuite de la réalisation de la partie Est de cette autoroute, dans la mesure où «l’Algérie paye au prorata du mètre carré réalisé» et qu’aucune réclamation financière n’a été formulée, laisse-t-il entendre, par le partenaire en charge de ce projet.

C. B.