La société WMCSAT Algérie (opérateur de télécommunication par satellite) a organisé, hier, à l’hôtel Hilton (Alger), un séminaire sur les nouvelles technologies de télécommunications mobiles par satellite en Algérie. Les partenaires de la société algérienne, INMARSAT (International maritime satellite organization), une compagnie de télécommunication, et ASTRIUM, filiale d’EADS (European Aeronautic Defence and Space Company) dédiée aux systèmes et services spatiaux civils et militaires, y étaient eux aussi représentés à ce rendez-vous technologique.
La matinée a été consacrée aux présentations des technologies de communication par satellite, assurées par les représentants des sociétés concernées.
Kamel Darmouli, PDG de WMCSAT Algérie, a ouvert le bal en présentant sa société et la place dans le domaine technologique. L’Algérie, n’a, selon lui, rien à envier aux autres pays développés « puisque il dispose de compétences locales qualifiées ».
Pour rappel, le 20 novembre 2004, l’ARPT avait octroyé trois licences pour l’exploitation des réseaux de télécommunications mobiles par satellite, une date qui a permis, selon le PDG de WMCSAT, à l’Algérie de « faire, en une journée, son entrée dans le monde des technologies spatiales car la couverture de la totalité du territoire est immédiate ».
Au sujet de l’utilisation de cette technologie, le PDG de WMCSAT Algérie a expliqué aux journaliste présents que « ce système n’est pas destiné au grand public, c’est très cher, ça concerne justement les sociétés pétrolières et les médias pour les directs».
Evoquant les avantages du satellite, Kamel Darmouli a indiqué qu’ « il permet à l’État algérien d’avoir sa pleine souveraineté, lors des déplacements du ministre ou du président à l’étranger pour ne pas utiliser le réseau du pays où il est invité, il suffit de crypter les liaisons, à partir de là on garde la souveraineté de notre pays ».
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R.W/ LIBERTÉ