Les corps communs de l’Education renouent avec la protestation: Une grève de 2 jours, les 28 et 29 janvier et un sit-in devant la wilaya

Les corps communs de l’Education renouent avec la protestation: Une grève de 2 jours, les 28 et 29 janvier et un sit-in devant la wilaya

par S. M.

Les corps communs de l’Education renouent avec la protestation: Une grève de 2 jours, les 28 et 29 janvier et un sit-in devant la wilaya

Le bureau local du Syndicat national des corps communs et des ouvriers professionnels de l’Education nationale (SNCCOPEN) a décidé, mardi, à l’issue d’une AG extraordinaire d’observer une grève de 2 jours, les 28 et 29 janvier en cours, ponctuée d’un rassemblement de protestation devant le siège de la wilaya.

Le bureau local justifie le recours à la grève, par la perte du pouvoir d’achat des corps communs qui continuent de percevoir des salaires, parfois en-dessous du SNMG, les promesses non tenues par la tutelle, l’exclusion de cette frange de toutes les hausses de salaires et la déception suite à la publication de la loi de Finances 2019.

Dans une déclaration, rendue publique à l’issue de cette AG extraordinaire, le syndicat réclame la révision de la grille de salaires pour préserver le pouvoir d’achat des travailleurs, l’abrogation des articles 19 et 22 du statut général de la Fonction publique, la titularisation des contractuels, la majoration de la prime de rendement à 40% au lieu de 30% actuellement, l’intégration effective des laborantins dans le secteur et enfin la représentativité des corps communs dans les commissions des oeuvres sociales. Il est à rappeler que les articles 19 et 22 du statut général de la Fonction publique stipulent que «les emplois correspondant à des activités d’entretien, de maintenance ou de service, dans les institutions et administrations publiques, sont soumis au régime de la contractualisation (…) les agents visés sont recrutés, selon le cas et en fonction des besoins des institutions et administrations publiques, par voie de contrat à durée déterminée ou indéterminée, à temps plein ou à temps partiel.

Les emplois qu’ils occupent ne leur confèrent ni la qualité de fonctionnaire, ni le droit à une intégration dans un grade de la fonction publique». Le Syndicat autonome dénonce la spoliation des acquis sociaux des corps communs réduits par le statut général à la précarité de l’emploi. Il exige la titularisation automatique de toutes les recrues.