Bernardino Leonsera, envoyé spécial des Nations Unies en Libye, se rendra très prochainement à Alger pour davantage de concertations avec le gouvernement algérien sur la situation libyenne, selon le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, rapporté aujourd’hui 13 novembre par l’APS.
L’accélération du dialogue entre les parties libyennes pour aboutir à « la réconciliation nationale et construire des institutions démocratiques représentatives de toutes les composantes du peuple libyen » constitue la principale ambition de la visite de Bernardino Leonsera, selon le chef de la diplomatie algérienne.
Une visite qui témoigne des efforts algériens vis-à-vis de la crise que connaît le pays voisin, et qui intervient à l’heure où la Libye souffre d’un chaos sans précédent. Les forces progouvernementales mènent actuellement une opération contre les milices islamistes armés de Fajr Libya à Tripoli, pour prévenir contre d’éventuels massacres.
Une situation des plus alarmantes selon la procureure de la Cour pénale internationale (CPI), Fatou Bensouda, qui déplore l’absence de moyens pour enquêter sur le territoire libyen, où des crimes de guerre seraient probablement commis.
Fatou Bensouda aborde également la série actuelle d’assassinats à Benghazi, et les menaces brandies contre les médias, les défenseurs des droits de l’Homme », « en cas de détention arbitraire et qui risquent d’être torturés et tués. »