L’été touche à sa fin en Algérie. C’est donc le moment de revenir sur cette saison particulière qui coïncide avec les vacances de la majorité des Algériens. Des vacances qui ont été gâchées dans une certaine mesure par certains problèmes sociaux, économiques et politiques.
Algérie-Focus vous dresse une liste de 10 news qui ont attristé, inquiété ou agacé nos compatriotes. La pollution des plages : Des tonnes de déchets sur nos plages, c’est le triste tableau qu’ont pu apercevoir nos millions d’estivants lorsqu’ils se rendaient chaque matin à leurs plages préférées. Incivisme, manque cruel de dépotoirs et de poubelles, services publics défaillants, des communes indifférents et “je m’enfoutiste”, un ministère de l’Environnement aux abonnés absents, nombreux sont les facteurs qui expliquent une telle pollution. Une seule chose est sûre le citoyen a sa part de responsabilité dans ce drame. Lui aussi peut contribuer à empêcher que nos plages deviennent des décharges à ciel ouvert. La grève de la poste : le 21 août dernier, les travailleurs d’Algérie Poste ont entamé une grève qui duré plusieurs jours. Une grève qui a paralysé les activités des bureaux de postes. Un secteur stratégique auquel recourent de nombreux algériens pour retirer des liquidités à travers leurs comptes CCP. Cette énième grève a suscité l’anarchie et le citoyen s’est retrouvé au coeur d’un bras-de-fer qui ne le concerne ni de près ni de loin. La cherté de la vie : chère, trop chère est devenue la vie en Algérie. Les prix des produits alimentaires augmentent vertigineusement. Quant aux prix des chambres dans les hôtels, appartements à louer ou studios au niveau des communes côtières, ils sont tout simplement inaccessibles. Les vacances demeurent ainsi un luxe pour la majorité des Algériens. L’affaire Chekib Khelil : un ministre corrompu dans le gouvernement algérien. C’est le scandale qui a défrayé la chronique cet été. Un scandale qui a dépassé nos frontières et a noirci encore davantage l’image de notre pays à l’étranger. Le mandat d’arrêt international lancé par l’Algérie à l’encontre de Chakib Khelil a fait coulé beaucoup d’encre et a rappelé aux Algériens que leur pays est dangereusement rongé par le fléau de la corruption. Un fléau beaucoup plus dangereux que les températures caniculaires de cet été. Les pénuries d’essence : un pays pétrolier qui manque d’essence, c’est le comble ! En Algérie, au début de l’été des wilayas entières ont manqué cruellement de carburant. Devant les stations d’essence, des files immenses ont ponctué les longues journées de l’été. Il aura fallu l’intervention de l’armée aux frontières marocaines pour arrêter la contrebande du précieux liquide. Et depuis, les automobilistes algériens respirent mieux… Les affrontements tribaux à Bordj Badji Mokhtar : le tribalisme menace la stabilité de l’Algérie. En 2013, ce danger est encore permanent. Preuve en est, récemment, les arabes et les touaregs se sont mortellement battus à Bord Badji Mokhtar, à l’extrême sud du pays, tout près de la frontière malienne. Un bilan de 9 morts a été dressé et des dégâts matériels ont été occasionnés. Les adversaires des deux communautés se sont battus avec des sabres pour un simple litige commercial. L’Etat a failli là aussi à ses responsabilités. Les non jeûneurs de Tizi -Ouzou : l’intolérance est une maladie algérienne. Une centaine de non-jeûneurs ont osé défendre leur liberté sur la place publique en Kabylie et voila que tout le pays s’est embrasé de colère. Sur les réseaux sociaux, ces militants avides de liberté de conscience ont été taillés en pièces. Accusés de semer la zizanie et de mettre en péril la cohésion de la société, ils sont devenus en quelques heures les pestifiérés de l’Algérie… La rareté et la cherté des billets d’avion : dur, dur de trouver un seul billet d’avion en Algérie. Et d’abord, il faut avoir assez d’argent pour en acheter un. En plus d’être chers, ils sont rares. Pour voyager en Europe, Turquie, ou ailleurs, les Algériens doivent dépenser plus de 500 euros ! L’un des tarifs le plus cher de toute la planète. Le problème dure depuis des années et les compagnies aériennes rackettent les Algériens. Le gouvernement, lui, ne fait rien pour soulager nos compatriotes. Les nombreux accidents de la circulation : le terrorisme routier a été inventé en Algérie. Les Kamikazes des routes aussi. Vous sortez avec votre véhicule, et voilà qu’un autre vous percute violemment ! Pour un rien, on peut mourir sur les routes dans notre pays. En plein Ramadhan, des records funèbres ont été battus : 30 morts en deux jours ! Et le cauchemar se poursuit… Le petit Islam croupit encore dans les prisons marocaines : au Maroc, un algérien, même s’il est innocent, n’a jamais droit à une grâce. Par contre, un pédophile espagnol qui a abusé de 11 enfants a, quant à lui, droit à toutes les faveurs du palais. L’affaire du DanielGate a suscité la colère et l’indignation des Algériens. Solidaires avec leurs frères marocains qui ont manifesté dans la rue contre la grâce royale accordé au pédophile espagnol, les Algériens ont également appelé à la libération de Islam, l’adolescent âgé de 14 ans accusé d’attouchement sexuel sur un autre mineur marocain sans aucune preuve tangible !