Le téléphérique de Djebel Koukou, dans la commune de Bouzaréah, sera réceptionné au mois d’avril prochain, a affirmé jeudi le directeur général de l’entreprise du métro d’Alger (EMA), M. Aomar Hadbi.
Ce projet, qui doit relier Bab-El Oued à Djebel Koukou, ’’devait être achevé il y a deux années, n’était-ce un problème d’expropriation qui a duré deux longues années’’, a indiqué M. Hadbi à l’APS, précisant que ’’les cabines du téléphérique sont là depuis trois ans. Ce problème d’expropriation a coûté au projet deux années’’.
De son côté, le directeur des transports de la wilaya d’Alger a souligné qu’’’il n’y a aucun retard pour la livraison de ce projet.
Le téléphérique, construit sur une butte près du quartier de Diar El Kef, dans la commune de Oued Koriche et qui va jusqu’à Djebel Koukou, ’’sera réceptionné à la fin du premier trimestre 2014’’, a-t-il dit.
’’Nous nous préparons à faire bientôt les premiers tests de fonctionnement de ce téléphérique’’, a précisé le directeur des transports de la wilaya d’Alger à l’APS.
Ce projet, outre celui de Z’ghara, actuellement en cours de réalisation, va améliorer sensiblement le transport entre Bab El Oued et les hauteurs du Beau Fraisier, jusque vers Bouzaréah.
’’En temps normal, il faut environ une heure pour descendre de Bouzaréah vers Bab El Oued, en passant par Chevalley, et le Frais Vallon’’, indique un habitant de la Cité Mollines.
Pour réduire la pression sur les transports urbains, l’état a débloqué une enveloppe de 10 milliards de dinars pour des projets de transports alternatifs dans les grandes villes du pays.
Selon M.Hadbi, cette enveloppe financière a été consacrée par les pouvoirs publics pour la réalisation et la rénovation de téléphériques à Alger, Tizi-Ouzou, Oran et Constantine.
’’10 milliards de DA ont été dégagés pour l’ensemble du programme de lignes téléphériques à réaliser ou à rénover » dans ces villes afin de les décongestionner et fluidifier le trafic des transports urbains.
Plusieurs cités d’habitations ont été réalisées à Djebel Koukou à partir des années 1980, où de nouveaux quartiers sont nés, aux flancs de cette colline, qui domine superbement toute la baie d’Alger et jusque vers Cap Matifou et les plages de la wilaya de Boumerdes.
Une explosion urbaine suivie par une hausse phénoménale de la demande sur les moyens de transport a été enregistrée durant ces dix dernières années à la périphérie du centre urbain historique d’Alger, estiment des sociologues.