Le secrétaire général de l’Académie de la société civile algérienne (ASCA), le docteur Ahmed Chenna, a exhorté hier les jeunes Algériens à investir davantage les partis politiques et les institutions de l’Etat pour y occuper les postes les plus importants.
Intervenant lors de la deuxième conférence de la société civile tenue à la salle omnisports de la ville de Bouira, 120 kilomètres de la capitale, le docteur Ahmed Chenna a insisté, devant des centaines de jeunes et moins jeunes ayant assisté à cette rencontre, sur l’impérative nécessité d’ouverture des partis politiques aux jeunes générations qui sont « le seul garant de la stabilité du pays et de son développement sur tous les plans ».
«La jeunesse se doit d’être au cœur des réformes initiées par son Excellence le Président de la République », s’est-il adressé à des centaines de personnes venues des quatre coins de la wilaya de Bouira, avant de mettre en exergue l’importance qu’accorde M. Abdelaziz Bouteflika à cette frange majoritaire de la société. Poursuivant son allocution, le secrétaire général de l’ASCA a souligné également le degré de maturité et d’intelligence de la jeunesse algérienne qui a su, selon lui, «déjouer toutes les tentatives visant à entraîner notre pays dans les fausses révolutions qui sont en cours actuellement dans certains pays du monde arabe et au Maghreb ». « Cette jeunesse a dit non à ceux qui veulent provoquer, notamment des chaînes satellitaires arabes connues, l’instabilité dans notre pays, sous prétexte de changement, comme elle avait dit non à tous ceux qui ont tenté d’attenter à sa réputation et à son armée populaire », a encore rappelé M. Ahmed Chenna sous les applaudissement nourris et les youyous poussés par les femmes présentes à cette conférence sur le thème «Les jeunes et la problématiques de l’intégration politique en Algérie». Cette rencontre de la société civile a été rehaussée par la présence de quatre artistes de talent, à savoir Hacen Benzerrari, Hakim Dekar, Nouri Kouffi et la star des feuilletons télévisés, Mme Bahia Rachedi, en sus bien sûr d’enseignants universitaires, d’anciens maquisards et des responsables de l’ASCA de 13 wilayas.
Invités à prendre la parole, les quatre artistes ont tous mis en exergue les étapes positives traversées par notre pays en matière de développement et la nécessité et l’obligation de préserver tous ces acquis arrachés au prix fort payé par les hommes et femmes sincères de notre pays. Mme Bahia Rachedi a indiqué que les richesses du pays sont et seront à jamais protégées par sa meilleure et irremplaçable richesse : sa jeunesse digne héritière des maquisards qui ont libéré ce même pays du joug colonial après 132 longues années d’asservissement et de privation.
Hakim Dekar a, quant à lui, précisé que la révolution en Algérie ne s’est jamais arrêtée depuis la glorieuse révolution de Novembre 1954, en réponse à ceux qui ne cessent d’espérer que «les fausses révolutions» que connaissent certains pays de notre environnement immédiat fassent tache d’huile en Algérie. La 2e conférence de la société civile a été mise à profit par ses organisateurs pour honorer le Président de la République, en signe de reconnaissance de la population de cette société civile pour tous les efforts de développement et de rétablissement de la paix,
ainsi que sa consolidation, depuis qu’il a été élu à la tête de la magistrature suprême. Un burnous de la couleur qui couvre le majestueux Djurdjura en hiver lui a été confectionné spécialement par les tisserandes de la ville de Bouira, une ville qui s’est complètement métamorphosée ces dernières années, a-t-on constaté sur place.
Bel. Adrar