Le ministre de l’enseignement supérieur l’a affirmé : Trois universités privées seront agréées

Le ministre de l’enseignement supérieur l’a affirmé : Trois universités privées seront agréées

Il a fait savoir que son département a reçu quelque 30 demandes et que seulement trois ont été retenues.

Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar, a annoncé, hier, l’accréditation de trois universités privées. Il a affirmé que son département a reçu quelque 30 demandes et que seulement trois ont été retenues. soulignant par ailleurs que ces trois établissements ont respecté toutes les conditions demandées. Tahar Hadjar n’a pas donné d’avantage de détails concernant ces universités, leurs propriétaires ou encore les filières qui y seront enseignées. Pour rappel, le 30 juillet dernier, le responsable du secteur, avait indiqué que près de 30 personnalités avaient retiré le cahier des charges relatif à la création d’universités privées, ajoutant que six autres demandes ont été également déposées. Il avait en outre révélé que trois dossiers pourraient obtenir les agréments, mais avec des réserves. Faisant savoir par ailleurs que les trois demandeurs avaient proposé d’offrir 1000 places pédagogiques, sachant que le nombre d’étudiants répartis sur le territoire national est de 1.500.000 étudiants. Cette décision peut être considérée comme un petit pas dans la création d’universités privées en Algérie. Et pour cause, celles-ci avaient du mal à voir le jour, en dépit de l’existence d’un cadre juridique légal pour la création de ces établissements. Cela a été spécifié dans le Journal Officiel pendant l’année écoulée, précisément par l’arrêté du 30 octobre fixant le cahier des charges en vue de délivrer l’autorisation de création d’un établissement privé de formation supérieure. Il a été souligné que ces universités n’auront pas le droit d’enseigner les sciences médicales.

En 2004 le ministre de l’Enseignement supérieur a promis de constituer une commission dont la mission est de délivrer des agréments aux instituts de formation privés. Mais comme on l’a constaté, la mise en application de cette loi a connu un grand retard.

L’ouverture de ces établissements privés en Algérie peut pourtant aider les universités algériennes à figurer en bonne position dans le classement mondial. Comme c’est le cas pour nos voisins tunisiens et marocains. Mais bien sûr, à condition qu’elles offrent des formations de très bonne qualité, et à former des enseignants a cet effet.

Des sources bien informées sur le dossier, avaient révélé que deux d’entre elles se situaient à Alger, tandis que la troisième est implantée à Blida. Cette dernière était supposée être la première école supérieure privée de langues étrangères dans notre pays. Il a été précisé qu’elles offraient un maximum de 1000 places pédagogiques, un chiffre appelé à être augmenté par rapport à la demande des étudiants. Il faut rappeler encore que ce texte qui existe depuis 1998 et modifié en 2008 n’a été publié que vers la fin de 2016.

Depuis, le ministère de tutelle a invité officiellement, à travers un communiqué, les investisseurs intéressés à venir retirer le cahier des charges.