Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar, s’est rendu, hier, lors de sa visite dans la wilaya d’Aïn Témouchent, au centre universitaire Ahmed-Bouchaïb qui fait face à un véritable problème de postes pédagogiques.
Le bloc pédagogique, d’une capacité de 4 000 places, accuse un très grand retard qui risque d’avoir des répercussions sur la prochaine année universitaire. Lors d’un point de presse improvisé, Tahar Hadjar a tenu à rassurer en affirmant que “tous les nouveaux étudiants issus de la wilaya d’Aïn Témouchent seront inscrits au centre universitaire” avec l’affectation par la direction de l’éducation d’un lycée de 1 000 places au profit des nouveaux étudiants. Au sujet du système LMD qui a été adopté depuis dix ans par l’Algérie, au même titre que de nombreux pays d’Europe et d’Asie, le ministre a préconisé une halte pour évaluer ses points forts et ses insuffisances. Sur un autre registre, il a révélé qu’il existait quelque 7 000 recours déposés par les étudiants et qui ont tous reçu des réponses avec de nouvelles orientations. “Ces recours, s’est-il défendu, concernent généralement le mauvais calcul de la moyenne et le choix qui ne répondait pas aux 10 vœux exprimés par l’étudiant. Croyez-moi, depuis 20 ans, il n’y a jamais eu une erreur sur le calcul de la moyenne générale.” Au sujet du concours pour le magistère et qui risquerait d’être fermé, Tahar Hadjar, a été catégorique en affirmant : “Nous ne l’avons pas ouvert et nous ne le fermons pas car tout dépendra des anciennes promotions du système classique.” Abordant le sujet de l’heure sur la différence entre les deux licences, celle du système LMD et celle du système classique, le ministre a répondu : “Il n’y a plus d’équation entre les diplômes nationaux. Car aussi bien vis-à-vis de la réglementation que de la Fonction publique, les deux licences se valent en dépit du nombre d’années d’études. Il n’y a pas d’équivalence mais je préfère parler de concordance. On évoque l’équivalence quand il s’agit de diplômes étrangers et de diplômes algériens.” À propos de l’université d’Aïn Témouchent, le ministre a tenu à rassurer sur le nombre exceptionnel d’étudiants, cette année, précisant que l’année prochaine ce chiffre sera revu à la baisse.