Les sévices sexuels qu’a subis un citoyen dans un commissariat de Tizi Ouzou a soulevé l’ire du Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie.
L’abus qu’a subi ce citoyen dans un commissariat a ému la région.
« Les éléments du commissariat de police du 4e arrondissement viennent ainsi attenter, honteusement, à l’honneur de ce jeune ». Pour le MAK, « ce n’est pas la première fois qu’un tel traitement est réservé aux jeunes Kabyles par les forces de répression que le régime d’Alger envoie pour briser l’élan de contestation quotidien que connaît la Kabylie »
Le parti qui revendique l’autonomie de cette région d’Algérie serine les atteintes aux droits des citoyens : « Humiliations, insultes et autres atteintes à la dignité de nos concitoyens, sont le lot quotidien de nos jeunes lorsque ceux-ci viennent à être interpellés lors de manifestations publiques ». De fil en aiguille, le MAK rappelle que « 50 ans plus tard, la haine du Kabyle est si forte que la Kabylie n’a pas d’autre choix que de recourir à son droit légitime à l’autodétermination ». Par ailleurs, le Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie, « condamne vigoureusement ces agissements propres à toute armée coloniale, et assure la victime de ces ignominies de son indéfectible soutien » et « exige que toute la lumière soit faite sur cet évènement. »
Par ailleurs, le MAK rappelle que de « bavures militaires » en « bavures policières » qui restent toutes impunies, la Kabylie est bafouée quotidiennement dans ses droits élémentaires.
Dans cette déclaration signé par Bouaziz Aït Chebib, président le MAK souligne qu’ au lieu de protéger les citoyens et leurs biens contre les malfaiteurs, et les islamistes armés, les services de sécurité algériens sèment la terreur en se comportant comme une force d’occupation. Précisant que « cette situation, ne fait que renforcer notre détermination à arracher un référendum d’autodétermination pour la Kabylie, ultime chance pour la sauvegarde de la Kabylie en tant que peuple et nation ».
Enfin, le MAK réitère « son appel au rejet des élections législatives que seuls les clients du pouvoir criminel prendront part à la distribution des quotas de députés ».
R. N.