Comme nous l’indiquions dimanche sur ces colonnes, le gardien de but de l’Equipe nationale, Rais Ouaheb Mbolhi, veut absolument quitter le Krylia Sovetov Samara où il ne se sent plus à l’aise depuis quelques jours. Ainsi, selon plusieurs sites bulgares, la formation de Premier League russe serait favorable au transfert du portier algérien sous forme de prêt au CSKA Sofia cet été, mais non sans poser quelques conditions.
Il est prêt à faire des concessions
Afin de rendre son transfert au CSKA Sofia possible, Mbolhi a déclaré qu’il serait prêt à faire des concessions. Voilà ce qui signifie que le gardien de but algérien formé à Marseille n’est pas du tout prêt à continuer l’aventure en Russie où il traverse la pire période de sa carrière.
Son salaire un handicap pour le CSKA
Le retour de Rais M’bolhi en Bulgarie ne semble pas facile à concrétiser, sachant que le CSKA Sofia ne peut plus se permettre des folies en matière de recrutement. Incapable d’assurer le salaire de M’bolhi qui s’élèverait à 40.000 euros par mois, comme indiqué par la presse russe, la direction du club bulgare ne serait pas en mesure alors de s’attacher ses services. Pour rappel, le keeper formé à l’Olympique de Marseille a déjà porté les couleurs du CSKA la saison écoulée sous forme de prêt en provenance du Slavia Sofia, avant qu’il ne soit transféré définitivement au Krylia Sovetov Samara.
Samara refuse de résilier son contrat
D’autre part, les dirigeants du Krylia Sovetov Samara refusent catégoriquement de résilier le contrat de Rais Mbolhi, sachant que son transfert a coûté au club russe une colossale somme d’argent (1 million d’euros). Il faut dire que depuis le recrutement du keeper bélarusse, l’entraîneur de Samara ne veut plus compter sur le gardien de but numéro 1 des Verts. A cet effet, on croit savoir que ses dirigeants entendent trouver un terrain d’entente qui arrangera tout le monde. Autrement dit, une solution à l’amiable reste envisageable pour Rais.
Le directeur sportif du Krylia : «On ne cédera pas M’bolhi gratuitement»
Le directeur sportif du Krylia Sovetov Samara a été on ne peut plus clair au sujet de l’éventuel départ de son gardien de but international algérien, Rais Ouaheb M’bolhi. Abordé par la presse locale à ce propos, il déclare : «On va peut-être prêté M’bolhi mais sachez que cela ne se fera pas gratuitement. Il a coûté cher à la trésorerie du club, et vous comprendrez qu’on attend une bonne proposition pour le céder. Son salaire est très élevé, donc ça ne sera pas simple de lui trouver un club preneur d’où les difficultés à le placer ailleurs.»
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Cinq gardiens à Marcoussis
En faisant appel à cinq gardiens de but en prévision du stage de Marcoussis, le nouveau sélectionneur national laisse entendre qu’il n’est pas très convaincu par le niveau actuel des portiers de l’EN, particulièrement ceux qui sont régulièrement appelés en sélection, ni par la hiérarchie établie. Il l’aurait même confié à Raouraoua avant d’établir la liste des 33 joueurs convoqués, en s’interrogeant sur les réelles capacités de nos gardiens, dont le niveau, selon Halihodzic, serait en baisse sensible. Comment y remédier ? Tout simplement en relançant la concurrence. Ce ne sont certainement pas les Doukha, Asselah ou même Zemmamouche qui risquent de détrôner Raïs Mbolhi, mais la menace pourrait plutôt venir du nouveau venu, Michel Fabre, le seul en mesure de bousculer la hiérarchie. En effet, après l’écart de Chaouchi de la sélection, Mbolhi s’est retrouvé presque sans un sérieux concurrent. Cette situation aurait peut-être contribué à cette baisse de niveau que tout le monde a constatée chez nos gardiens qui ne brillent pas non plus dans leurs clubs respectifs. Tout cela n’a pas échappé à Halilhodzic qui a donc décidé de donner un coup de pied à la fourmilière, histoire de remobiliser les troupes, mais aussi afin de revoir l’ordre établi. La présence de cinq gardiens à Marcoussis, plus particulièrement celle de Fabre, en est une indication. Il n’est pas très évident que le nouveau Lensois détrône Mbolhi, mais ce dernier a désormais un sérieux concurrent qui pourrait profiter de la moindre erreur ou de la moindre occasion pour se faire valoir et justifier sa venue chez les Verts. Cela va être le cas pour tout le monde, pas uniquement les gardiens. Déjà, dans un premier temps, des 33 éléments convoqués, il n’en restera que 23 avant le match de la Tanzanie. Pour le moment, le nouveau sélectionneur va compter essentiellement sur l’ancien groupe, sans écarter l’éventualité de voir l’émergence de nouveaux éléments. Mais plus tard, le Bosniaque serait décidé de tout revoir.