Le carnage se porsuit sur nos routes: Trois morts en 24h à Tizi Ouzou

Le carnage se porsuit sur nos routes:   Trois morts en 24h à Tizi Ouzou

C’est en effet devenu habituel, dès le début de la saison estivale, les routes du littoral deviennent de plus en plus mortelles.

C’est la guerre sur nos routes. Des vies humaines sont quotidiennement fauchées dans des accidents de la circulation. Lors de ces dernières 24h, trois morts ont été enregistrées avec un lot de dégâts matériels et de blessés. Le premier accident survenu dans l’après-midi de jeudi a fait un mort. Selon le rapport de la Protection civile, c’est vers 16h30 que les éléments de Aïn El Hammam sont intervenus pour secourir les personnes présentes dans un véhicule qui s’était renversé dans un ravin sur la RN15 au village Aït Sid Ahmed dans la commune et daïra de Aïn El Hammam. Une personne a perdu la vie sur place.

Agée de 43 ans, la victime a été évacuée à l’hôpital de ladite daïra. Le même rapport de la Protection civile précisait que le véhicule a complètement été endommagé.

Quelques heures plus tard, un autre accident est survenu à Oued Fali, cinq kilomètres au sud-ouest du chef-lieu de la wilaya de Tizi Ouzou. Deux personnes ont succombé à leurs graves blessures alors que la troisième s’en est sortie avec des blessures plus ou moins graves, dans le dérapage de leur véhicule qui s’est retrouvé au fond d’un ravin après son renversement.

Les deux victimes étaient âgées respectivement de 26 et 27 ans alors que leur compagnon blessé était âgé de 26 ans. Le même rapport de la Protection civile mentionnait l’endommagemnt complet de leur véhicule. Par ailleurs, il est à rappeler que la courbe dans les statistiques de ces drames est sur le point d’entrer dans la zone de remontée. C’est en effet devenu habituel que dès le début de la saison estivale, les routes du littoral deviennent de plus en plus mortelles. L’année dernière, le mois d’août a été particulièrement marqué par les accidents de la circulation en enregistrant, selon les statistiques, quelque 201 accidents de la circulation qui ont fait cinq morts et 221 blessés. Les statistiques ne comptaient, pour rappel, que les accidents survenus entre le 1er et le 23 du même mois.

En fait, aujourd’hui, malgré les efforts consentis par l’Etat afin de réduire ce massacre sur nos routes, il devient hélas une évidence que les résultats ne sont pas au rendez-vous. Beaucoup de voix s’élèvent désormais pour situer les choses dans leur contexte. En effet, il convient d’éclaircir plus précisément la définition de ce que l’on appelle le facteur humain. Beaucoup croient encore que celui-ci est le conducteur. Or, ce dernier ne se limite guère à l’individu qui conduit, mais c’est plus vaste que cela. Celui qui répare les pannes fait aussi partie du facteur humain tout comme ceux qui prennent part à la réalisation des routes. Celui qui importe les pièces de rechange fait partie intégrante également du facteur humain tout comme les personnes chargées de mettre au point les stratégies de prévention.

Enfin, notons que les accidents ne font pas que des morts. Ils font aussi des blessés qui restent souvent handicapés à vie. Après l’accident, les séquelles sont traînées pour la vie.