Ces derniers réclament la désignation d’un secrétaire général à travers l’urne.
L’ancien secrétaire général du FLN ne lâche pas prise. Il actionne davantage ses relais. M.Belkadem ne perd pas espoir de revenir à la tête du FLN. Le comité de soutien à sa candidature a interpellé le président d’honneur du parti, Abdelaziz Bouteflika.
Dans une lettre qui lui a été adressée, les partisans de M.Belkhadem appellent le chef de l’Etat à intervenir pour mettre fin à cette situation de gel que connaît le parti depuis presque trois mois. Ces derniers réclament la désignation d’un secrétaire général à travers l’urne. Pour eux, seule l’urne permettra une pratique démocratique et plus de transparence pour garantir la stabilité du parti et des institutions de l’Etat. Se référant au contexte actuel que traverse le pays, les partisans de M. Belkhadem soulignent l’urgence de désigner un responsable à la tête du FLN pour permettre au parti de jouer un rôle sur la scène politique. Les partisans de M.Belkhadem veulent faire un forcing. Destitué de son poste, le 31 janvier dernier, l’ancien secrétaire général du FLN n’a pas baissé les bras. Au lendemain de son éviction, M.Belkhadem a affiché sa volonté de revenir.
Même si pour ses opposants, cette question est déjà tranchée, M.Belkhadem multiplie ses actions. Il tient des réunions régulières avec ses partisans en son domicile, à Alger. Profitant de l’absence de l’homme de consensus, M.Belkhadem trouve que le terrain est propice à son retour. Intervenant à la chaîne Ennahar TV et sur une agence de presse allemande, M.Belkhadem n’a pas écarté l’éventualité de son retour à la tête du parti.

Il prétend que ses partisans «sont majoritaires au sein du comité central». Plus de deux mois après sa destitution de la tête du FLN, M.Belkhadem ne lâche pas prise. Il affiche clairement sa volonté de revenir aux affaires, estimant que ses détracteurs se sont simplement contentés de sa destitution. Ce forcing n’est pas fortuit. L’ancien secrétaire général est connu pour les ambitions qu’il nourrit pour la présidentielle de 2014. Il le dit ouvertement. Dans une interview accordée récemment au journal en ligne, Tout sur l’Algérie (TSA), l’ex-secrétaire général du FLN n’a pas exclu sa candidature à l’élection présidentielle, promettant de dire son mot, le cas échéant.
En parfait connaisseur des rouages du pouvoir, M.Belkhadem sait que pour arriver à ce poste, le FLN est le chemin qui peut garantir l’arrivée au trône.
Ce qui justifie ses tentatives de revenir coûte que coûte à la tête du FLN pour en faire une rampe de lancement pour la présidentielle. Pour lui, c’est tout à fait légitime. «Le règlement intérieur et les statuts du parti ne m’interdisent pas cette possibilité, mais je n’ai rien décidé encore», a-t-il indiqué à TSA.