L’agrément des nouveaux partis après la réforme

L’agrément des nouveaux partis après la réforme

Les nouveaux partis devront encore attendre un peu avant de commencer à activer. Et pour cause ? Le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Daho Ould Kablia, a indiqué aujourd’hui que l’agrément de nouveaux partis politiques se fera après l’adoption par le Parlement du projet de loi organique relative aux partis politiques.

« L’agrément de nouveaux partis politiques se fera une fois le projet de loi (organique relative aux partis politiques) adopté par le Parlement avec ses deux chambres », a-t-il déclaré en marge d’une cérémonie de sortie de promotions à l’Ecole nationale de la Protection civile.

Par cette annonce, il revient ainsi sur sa précédente déclaration dans laquelle il avait assuré que le dossier des nouveaux partis sera étudié par son département avant l’adoption par le Parlement des réformes politiques lancées par le chef de l’Etat.

Dans la foulée, le ministre des l’Intérieur a invité toute personne ou partie désireuse de créer un parti politique à « se préparer » à cet effet en constituant le dossier avec les pièces administratives requises. Il a ajouté que si le dossier était conforme à la loi, le parti postulant obtiendrait l’agrément.

Ould Kablia dit  » non  » au PPA

Interrogé sur les fondateurs d’un parti politique voulant donner à leur formation l’appellation de « Parti du peuple algérien (PPA) », M. Ould Kablia a souligné qu’il était interdit d’utiliser les noms et les sigles d’anciens partis ayant existé avant 1962.

Par ailleurs, à une question sur une déclaration attribuée à M. Ould Kablia et selon laquelle il aurait soutenu que l’Alliance présidentielle « freinait ou bloquait » le processus des réformes politiques, il a démenti avoir tenu de tels propos.

Il a ajouté qu’en sa qualité de représentant du gouvernement, il était de son devoir de défendre les projets de loi émanant de l’exécutif et adoptés en Conseil des ministres. Mais, a-t-il souligné, le « dernier mot » revient au Parlement en ce qui concerne les amendements à y apporter.