Selon le rapport du comité National Climate Assessment and Development Advisory Committee (NCADAC), présidé par Jerry Melillo, du laboratoir Marine Biological Laboratory, MA, la température moyenne dans le monde pourrait augmenter « de plus de 5 degrés » dans les 87 années à venir. Si l’on transposait cette étude sur la température moyenne du nord algérien, on obtiendrait une température qui varie entre 13 et 20 °c en hiver, et entre 32 et 35 °c en été. Quant au désert algérien, le mercure atteindra entre 20 et 33°C en hiver, et 45 et 50° C en été.
D’après le même rapport rédigé par plus de 240 scientifiques, « l’ampleur du réchauffement à la fin de ce siècle devrait correspondre à l’accumulation des émissions de gaz à effet de serre produits par les activités humaines ». En revanche, si ces émissions, de par le monde, baisseraient après 2050, « la hausse de la température moyenne devrait être de 1,6 à 2,7 degrés Celsius d’ici la fin du siècle », soit en 2100. Mais si dans le cas contraire les émissions de gaz à effet de serre continuent à augmenter, le mercure pourrait alors grimper de 2,7 à 5,5 degrés, selon une hypothèse plus ou moins pessimiste des scientifiques du NCADAC.
Ces experts de l’environnement ont mis en évidence « la fonte des glaces, surtout en Arctique, qui a déjà fait monter le niveau des océans d’environ 20 centimètres au 20e siècle » qui pourraient engendrer de graves conséquences sur l’écologie mondiale.
I.A