M. Nadir

Courtier de son état, Hichem a été cité et/ou jugé dans 14 autres affaires similaires par les tribunaux d’Alger, El Harrach, Hussein Dey ou encore de Mostaganem. Il a été condamné à 3 reprises ; à Oran (1 et 5 ans de prison) et à El Harrach (3 ans) et bénéficié de l’acquittement dans d’autres. Lors du procès d’hier, il a réfuté les accusations portées contre lui en niant connaître les autres personnes citées dans le dossier d’accusation.
L’avocat de la partie civile -en l’occurrence la wilaya d’Oran (le pot aux roses ayant été découvert en 2009, dans la daïra d’Es-Sénia où 266 dossiers contrefaits ont été mis à jour)- a estimé que les éléments de preuves apportés par le dossier d’accusation accablaient le mis en cause et réclamé la somme de 5 millions de DA à titre de dommages.
Dans son réquisitoire, le représentant du ministère public s’est contenté d’affirmer que le dossier prouve la culpabilité de l’accusé et requis 3 années d’emprisonnement.
Ce que l’avocat de la défense a réfuté en niant l’existence de preuves matérielles contre son client autres que les dénonciations douteuses d’un accusé : « La partie civile et le ministère public considèrent le fait de jouer les intermédiaires entre vendeur et acquéreur, comme une preuve de complicité d’un crime. Or, je défie quiconque de démontrer, documents à l’appui, la culpabilité de notre client», dira-t-il en plaidant l’acquittement. A l’issue des délibérations, le tribunal condamnera B. Hichem à 1 année de prison assortie d’une amende de 50.000 DA, et à verser 200.000 DA à la partie civile à titre de dédommagement.