JSK : Belkalem : «Rendez-vous dans quelques semaines»

JSK : Belkalem : «Rendez-vous dans quelques semaines»

C’est un garçon fort convaincu de ce qu’il fait et bien déterminé à en finir avec sa pubalgie que nous avons eu hier au bout du fil. Essaid Belkalem, le défenseur international de la JSK, est depuis près de trois mois à Aspetar pour se soigner. S’il n’est pas encore fixé sur la date de son retour à la compétition, il était néanmoins heureux d’annoncer à ses fans qu’il serait de retour dans quelques semaines. Une bien heureuse nouvelle qui ferait, nul doute, plaisir à beaucoup de gens. Entretien.

Bonjour Essaid, comment allez-vous ?

Je vais très bien merci.

Ça doit être dur avec la chaleur là-bas ?

Non, ça va. Il est vrai qu’il fait super chaud ici, mais comme tout est climatisé y compris les stades, tu te rends même pas compte que le thermomètre affiche plus de 40°.

Cela fait bientôt trois mois que vous vous soignez à Aspetar, où en êtes-vous avec votre blessure ?

Je me soigne toujours. Une telle blessure demande du temps et de la patience. Je ne veux pas griller les étapes. Je suis pris en charge par d’éminents spécialistes qui n’arrêtent pas de me répéter que je dois me montrer patient. Une pubalgie demande en moyenne huit à neuf mois de convalescence. Dans mon cas, c’est un peu plus compliqué. Quoique je ressente une amélioration jour après jour.

Lorsque vous dites que « dans mon cas c’est un peu plus compliqué », que voulez-vous dire par là ?

Tout simplement que la douleur n’est pas localisée de manière définitive. J’ai l’impression qu’elle change d’endroit, ce qui fait que c’est un peu plus compliqué à soigner. Sinon, pour le reste, El hamdoulah. La guérison évolue plutôt bien.

Qu’est-ce qui vous le fait dire du moment que, comme vous le dites, la douleur persiste encore ?

C’est simple. Au niveau de la puissance, de la course, les tests sont positifs. J’arrive même à faire des accélérations à 100% sans ressentir la moindre gêne. Ce que je ne faisais pas. J’ai même retouché au ballon. J’arrive à effectuer des passes courtes, à tapoter sur le ballon. En fait, c’est lorsque je tente un tir ou un centre que ça picote. Ceci remet un peu tout en cause dès lors que les douleurs persistent.

Que préconisent les médecins ?

Comme les examens que j’ai effectués n’ont pas réussi à localiser la douleur, on procède par des examens généralisés. L’équilibrage, le mécanisme. J’ai effectué un renforcement des adducteurs et abdominal. Ils ont cherché en fait même s’il n’y a pas de défaut dans ma course qui aurait un lien avec la persistance des douleurs. Ceci pour vous dire qu’aucune partie n’est négligée. Rien n’est laissé au hasard.

D’aucuns pensent que si vous aviez subi une intervention chirurgicale, vous seriez déjà revenu sur les terrains

(Il nous coupe) C’est du n’importe quoi ! Vous croyez que les médecins n’ont pas pensé à ça ? Comme je vous l’ai expliqué tout à l’heure, le problème dans mon cas c’est que la douleur n’est pas localisée. C’est facile de dire qu’avec une intervention je serai remis sur pied en un moins de temps, mais les médecins ne veulent pas se précipiter. J’ai croisé ici des joueurs qui se sont faits opérer deux fois, en vain. C’est le cas d’un international saoudien qui a subi deux interventions en Allemagne pour la même blessure et pourtant, elle persiste encore. Je ne veux pas prendre le risque de me faire opérer pour ensuite tout recommencer à zéro. Je préfère continuer à me soigner. Je suis conscient que ça prend du temps, mais je suis au moins sûr que j’obtiendrai des résultats à terme.

La chirurgie est-elle envisageable ?

En dernier lieu et seulement si la douleur est localisée. Sinon, comme je l’ai dit, je continuerai le même programme. Je ressens une amélioration. Je ne perds pas mon temps ici comme ont tendance à le croire certains. C’est quand même de moi qu’il s’agit. De ma carrière. Si vraiment je perdais mon temps ici, ça fait longtemps que j’aurai plié bagages. Je me soucie de mon état de santé d’abord et de ma carrière ensuite. Je sais que je ne bénéficierai pas d’une telle prise en charge au pays. C’est impossible !

Vous allez donc continuer le programme initial ?

Oui. Je continuerai la physiothérapie avec un renforcement musculaire généralisé. C’est important de réactiver les muscles pour les faire travailler, du moment que cela fait un moment que je suis à l’arrêt.  Après, j’amorcerais la période de réhabilitation et de préparation physique.

Vous donnez l’air d’être déterminé…

Oui, je le suis. Je suis convaincu que je suis entre de bonnes mains. La preuve, les plus grands joueurs du monde viennent se soigner ici. Cela pour vous dire qu’aucun centre en Algérie ne m’assurera une telle prise en charge.

Vous vous donnez combien de temps pour revenir à la compétition?

A l’heure qu’il est, je ne peux pas vous donner une date exacte. Je ne veux pas griller les étapes. Je veux prendre tout mon temps pour bien me soigner. Comme ça, je serai sûr d’être à mon meilleur niveau lorsque je reviendrai.

Une estimation ?

Disons, rendez-vous dans quelques semaines…

D’ici là, prompt rétablissement…

Merci à vous…

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Victime d’une tendinite

Lamhène ratera-t-il le rendez-vous du 29 juillet ?

Absent vendredi, Mokhtar Lamhène ne s’est pas entraîné non plus hier, et ne reviendra pas de sitôt, apprend-on auprès du staff médical. Comme on le sait, le joueur s’est blessé jeudi au talon d’Achille et il semble que sa blessure, même si elle n’est pas grave, ne lui permettra pas de reprendre les entraînements assez rapidement. Lamhène a vu hier Guillou qui lui a prescrit une échographie qui a fini par révéler une petite tendinite que le joueur devra soigner, il devra observer un repos total. On ne sait pas combien de temps, mais une tendinite nécessite au moins une semaine de repos, et à partir de là, l’on s’interroge si Lamhène ne va pas rater finalement le match face à Sunshine.

«Ma blessure nécessite un repos total»

Ayant contracté une blessure au talon, jeudi dernier, le jeune milieu de terrain, Mokhtar Lamhene n’était pas concerné par la séance d’entraînement d’hier. En effet, Guillou lui a demandé de travailler en marge du groupe et se contenter de quelques exercices de musculation. Après l’avoir ausculté en fin de séance de la matinée, Guillou a demandé une échographie pour connaître la nature de la blessure. Pour plus de détails, nous avons contacté le joueur qui nous a révélé que sa blessure nécessiterait un repos total. Autrement dit, sa participation contre le Sunshine est désormais incertaine : «Alors que tout allait bien, j’ai contracté une blessure jeudi dernier au niveau du talon. Donc, le staff médical a préféré me ménager. D’ailleurs, pour connaître l’origine de la blessure, Guillou m’a demandé de passer une échographie. Après cet examen, le médecin m’a fait savoir que ma blessure nécessite un repos total. Pour le moment, je ne sais pas combien de jours je devrais m’absenter. J’espère être de retour dans les plus brefs délais».

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Après avoir achevé la première étape

Le second microcycle de préparation débutera demain

C’est fait, hier soir le staff technique de la JSK a bouclé la première étape de préparation pour la seconde journée face aux Sunshine Stars. En résumé, les joueurs ont été soumis à un travail d’endurance jeudi matin, avant que la charge de travail ne soit élevée. Pour les nouvelles recrues, un travail d’endurance, force et de résistance fut au menu. Pour le reste du groupe, la charge était bien évidement moins élevée du moment que la période de récupération n’est pas aussi importante que pour les nouvelles recrues. Cette première étape de préparation a permis à Rachid Adghigh, avec l’aide de Guillou, de doser quelque peu certains joueurs qui accumulent un retard. Toutefois, le second microcycle de préparation sera beaucoup moins intense que le premier. C’est demain que les joueurs de la JSK rentreront en stage bloqué à Alger, plus précisément à l’hôtel Samitel. Toutefois, et d’après les intentions du staff technique, le plus grand volume de travail sera axé sur le volet technico-tactique. Au menu, Rachid Adghigh tentera de travailler davantage la cohésion, notamment dans le compartiment offensif qui sera la clé de cette seconde journée face à la formation nigériane. Plusieurs variantes seront mises en place pour trouver la solution devant. Le compartiment défensif sera lui aussi mis à l’essai, avec une nouvelle paire axial Assami-Rial, et Douicher probablement sur le côté droit pour combler l’absence de Belkacem Remache, suspendu.

Un seul mot d’ordre, la victoire

En plus de la préparation technico-tactique, le staff technique à sa tête Moussa Saïb qui sera de retour mercredi prochain de Batna, devrait aussi augmenter le volume de la préparation psychologique. Même si les joueurs semblent conscients de l’importance de ce match, ils doivent retrouver cette rage de vaincre propre à la JSK. Le staff aura donc pour mission de trouver les mots qu’il faut pour bousculer les Canaris. A quelques jours du match, il doit y avoir un seul mot d’ordre : empocher les trois points de la victoire pour se relancer dans la course pour cette demi-finale.