Hakim était un passionné de la littérature algérienne. Il avait du talent et un sens remarquable de l’humour. Inhumé dans son village natal à Tizi Ghenif, wilaya de Tizi Ouzou, le regretté Hakim Chaouchi, avait été un brillant journaliste et chargé de communication au ministère de l’Agriculture et du Développement rural (Madr). Aussi, une foule nombreuse composée des représentants du ministère, de journalistes et de citoyens est venue se recueillir à sa mémoire une dernière fois.
Le défunt qui avait travaillé au journal L’Expression, du 1er janvier 2005 à fin décembre 2008, signait ses articles sous le pseudonyme de Hakim Kateb, en hommage au grand écrivain et dramaturge Kateb Yacine.
Passionné de littérature algérienne, notamment celle des années 1950, le regretté Hakim lisait beaucoup les écrivains tels Mouloud Mammeri, Mohamed Dib, Malek Haddad, qui retraçaient les épisodes de la période coloniale en Algérie que n’ont pas connu les générations post-indépendance. Hakim Chaouchi a laissé un grand vide au sein de sa famille, d’une part, le ministère de l’Agriculture et la corporation des journalistes, d’autre part. «Hakim est un ami. C’est un lecteur assidu de la littérature de manière générale. Un homme inoubliable», répondent plusieurs confrères de la rédaction, à l’image de Mohamed Boufatah, Nadia Benakli et même les personnels de l’administration et du technique, qui n’ont pas manqué de lui rendre hommage.
Notre dernière rencontre avec le défunt Hakim remonte à la visite du ministre de l’Agriculture dans la wilaya de Béjaïa, plus précisément au mois d’août à Seddouk où il avait conduit la délégation du ministère dans la vallée de la Soummam, dont la visite entrait dans le cadre de la prévention et la lutte contre la fièvre aphteuse. Ayant forcé le cordon de sécurité pour arracher une déclaration du ministre, Hakim, avec son sourire habituel, même dans les moments difficiles, a fait montre d’un grand professionnalisme en facilitant le travail aux journalistes, même dans son bureau au ministère, l’information et la communication constituaient son cheval de bataille pour informer les citoyens via les médias tous supports confondus.
Contacté, son frère Mustapha Chaouchi, journaliste au quotidien le Jour d’Algérie, dira, abattu: «Hakim a suivi toute l’opération de la prévention et sensibilisation contre la fièvre aphteuse. Il était surmené en plus d’une grippe qu’il a eu pendant quelques jours», dira-t-il.
Émotion, tristesse et douleur, ont marqué l’esprit des centaines de journalistes qui l’ont connu et travaillé avec lui. La nouvelle de son décès au cours de la matinée de samedi 30 août 2014 a ébranlé les âmes.
Les mots manquent et ne reflètent pas tout le chagrin ressenti. Agé de 36 ans, marié et père d’un enfant de 5 ans, Hakim Chaouchi est parti à un âge précoce. «Repose en paix au paradis éternel. Tu resteras inoubliable!».