Lors d’une nouvelle sortie, l’ancien chef du gouvernement, Mouloud Hamrouche a réitéré depuis Béjaïa son appel au départ du pouvoir actuel qu’il qualifie de «vieillissant» pour céder la place à des compétences à même de sauver ce qu’il reste à sauver.
Invité par l’Association des journalistes et correspondants de Béjaïa pour examiner la situation politique actuelle du pays, le chef de file des réformistes a appelé le pouvoir à ouvrir un débat sincère et transparent avec l’opposition et toutes les compétences nationales qui aboutira à un nouveau consensus politique national en mesure de garantir la continuité de l’Etat et en finir avec cette situation de blocage.
Pour l’ancien chef du gouvernement, la seule et unique solution c’est d’aller vers un dialogue entre Algériens et ouvrir un débat national pour concrétiser le projet escompté, à savoir un consensus politique, dont le FFS partage le même avis.
Toutefois, il a nié avoir intégré la Coordination pour les libertés et le changement démocratique, mais il s’est dit prêt à coopérer avec elle pour parvenir à un consensus, comme ultime issue.
Interrogé au sujet de la participation algérienne au défilé du 14-Juillet à Paris, il estime que « ce n’est pas une honte » mais plutôt une reconnaissance de la France pour l’identité algérienne qu’elle a de tout temps ignorée ainsi qu’aux sacrifices des Algériens durant les deux Guerres mondiales pour la liberté de la France et l’indépendance de l’Algérie.
Par ailleurs, l’orateur s’est étalé sur plusieurs questions, notamment celles liées à l’école qu’il juge «malade» et la corruption qui s’est généralisée dans la société, l’absence de l’Etat de droit et la justice qui semble plutôt au service des hommes que de la société. Pour lui, ce sont là des motifs qui poussent d’aller vers une transition positive.