Le ministère de la Communication lancera, à partir de samedi prochain, des rencontres de formation au profit des chargés d’information au niveau de tous les ministères de l’État, a annoncé, hier à Saïda, le ministre de la Communication, Hamid Grine.
Sept rencontres de formation aborderont “les règles non écrites” de la communication publique, a indiqué le ministre lors de sa visite de travail dans la wilaya à l’occasion de la célébration du 7e anniversaire de la création de la radio régionale de Saïda. Lors d’un point de presse au siège de la radio de Saïda, M. Grine a indiqué qu’il présentera une communication lors de ces rencontres où il abordera son expérience de plus de 20 ans dans la presse et traitera “des règles non écrites” de la communication publique. Ces règles définissent la manière avec laquelle doivent se comporter les chargés d’information au niveau des ministères avec les journalistes, et qui exigent d’eux de répondre, une fois contactés par ces derniers, ou de le faire ultérieurement et avec tact s’ils ne peuvent répondre sur place, a-t-on expliqué. Par ailleurs, le ministre a indiqué que 2 200 cartes ont été remises à des journalistes professionnels, leur permettant l’accès aux sources d’information. M. Grine a insisté, au passage, sur l’importance de cette carte qui vise à organiser la profession du journaliste et lui permettre d’élire un haut conseil de la presse écrite et un comité permanent de la carte du journaliste professionnel. Lors de sa visite d’inspection dans la wilaya, qui a coïncidé avec le double anniversaire de la création de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA) et de la nationalisation des hydrocarbures, le ministre a donné le coup d’envoi d’une marche des travailleurs qui a sillonné les différentes artères de Saïda depuis le centre-ville. Il a inspecté également les travaux d’installation de l’émetteur de diffusion radiophonique et télévisuelle au mont de Sidi-Ahmed-Zeggai (commune de Saïda), qui permettra une couverture totale de la wilaya et l’élimination de toutes les zones d’ombre.
R. N./APS