ESS : Près de 9 heures d’escale à l’aéroport de Dubaï

ESS : Près de 9 heures d’escale à l’aéroport de Dubaï

Après avoir effectué le trajet Sétif-Alger par bus, les membres de la délégation sétifienne ont embarqué dans le vol direct Alger-Dubaï.  Ils ont rejoint la capitale des Emirats vers 22 heures. Le départ vers la capitale kenyane Nairobi est prévu pour le lendemain à 7heures 45.

La nuit sur les fauteuils de l’aérogare

Aucune disposition n’a été prise en ce qui concerne la nuitée de mardi au mercredi. Les dirigeants sur place ont bien tenté de trouver des chambres dans un des hôtels de l’aéroport, en vain. Tous les membres de la délégation se sont accommodés, tant bien que mal des fauteuils au niveau de l’aérogare. Certains d’entre eux ont même réussi à piquer un petit somme. Pour les autres, ils se sont rabattus sur leurs consoles pour d’interminables parties de football, bien sûr.

Fellahi, la débrouille

Dès l’arrivée à l’aéroport de Dubaï, le kiné du club s’est éclipsé. Il reviendra une heure plus tard vers l’endroit où se trouvait la délégation sétifienne avec de gros sacs dans les bras. Ils étaient remplis de sandwichs et de boissons. Comment est-il arrivé à les trouver ? Cela restera un mystère. L’essentiel est que tout le monde a pu tromper la faim, en attendant de prendre un vrai repas, à une heure assez tardive au niveau d’un des restaurants de l’aérogare. Les membres de la délégation se sont rassasiés, à défaut de trouver le sommeil.

7 heures 45, en route vers Nairobi

Le vol Dubaï-Nairobi n’a pas eu une seule minute de retard. Les formalités aéroportuaires ont été très rapidement accomplies car il s’agissait d’une simple escale. Après cela, les membres de la délégation sétifienne ont embarqué Le vol durera près de 5 heures pour rejoindre la capitale kenyane.

Des tentes en guise d’aérogare

Les membres de la délégation sétifienne furent surpris de voir un certain nombre d’immenses tentes érigées à proximité des pistes de l’aéroport de Nairobi. La raison en est toute simple. Des travaux sont entrepris pour construire la nouvelle aérogare. Les formalités dureront en tout et pour tout une heure trente. Les Sétifiens ont rejoint juste après leur lieu de résidence à Nairobi.

La nuit au Condé Nast Hotel

Une fois à Nairobi, la délégation setifienne doit patienter près de 18 heures avant de s’embarquer vers Lubumbashi. Ils passeront la nuit de mercredi à jeudi au Condé Nast Hotel situé dans la banlieue de la capitale kenyane. L’arrivée à Lubumbashi est prévue ce jeudi vers 8 heures du matin.

Aucune séance d’entraînement de prévue

Kheireddine Madoui n’a programmé aucune séance de décrassage et cela au vu de l’extrême fatigue des joueurs due au voyage. Il faut dire que les joueurs arriveront à Nairobi, exténués.

Le réveil ce jeudi à 5 heures du matin

La nuit au Condé Nast Hotel de Nairobi a été courte pour les Sétifiens. Ces derniers se sont levés à 5 heures du latin. Juste le temps de prendre leur petit déjeuner et ils seront en route vers l’aéroport. Le départ vers Lubumbashi doit se faire à 7 heures 45.

Khedhaïria, Karaoui et Ziti arriveront vendredi matin

Concernés par le match contre le Mali, Les trois internationaux de l’Entente n’ont pris le départ que 24 heures aprés celui du reste de la délégation. Khedhaïria, Karaoui et Zitire joindront leurs coéquipiers à Lubumbashi, vendredi matin, soit la veille du match contre le TP Mazembe.

Le représentant de la FAF avec les Sétifiens

Le président de la ligue d’Oum Bouaghi a été désigné comme le représentant de la FAF au Congo pour le match qui opposera le TP Mazembe à l’ESS. Mohamed Ghoudi a effectué le voyage en compagnie de la délégation de l’ESS jusqu’à Dubaï. Il s’était présenté à l’aéroport Houari-Boumediene juste avant les Sétifiens. Disposant d’un billet pour le vol Dubaï-Nairobi, programmé trois heures aprés celui des Sétifiens, l’officiel de la FAF a pu changer l’horaire de son départ pour le faire coïncider avec celui des Sétifiens.

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La piste Leekens s’éloigne

Tout porte à croire que Gorges Leekens ne sera pas le futur entraîneur de l’ESS. En effet, le technicien belge n’a pas répondu à l’offre faite par la direction de l’ESS. Il était convenu qu’il donnerait une suite à la proposition sétifienne au plus tard mardi passé. Il est utile de signaler que l’identité de l’entraîneur adjoint était l’un des points de divergence entre les deux parties.

Le oui mais de Claude Leroy

C’est Djaber Zeghlache qui se charge des négociations avec Claude Leroy. Ce dernier fait l’objet de toute l’attention de la direction de l’ESS depuis que Leekens a émis certaines réticences. Claude Leroy a exigé un salaire de 25 000 euros et pas un sou de moins. Zeghlache, de son côté, a proposé une mensualité de 15 000 euros. Les négociations sont en cours.

«C’est une faveur que je vous fais»

Claude Leroy a le mérite d’être clair et son discours est sans langue de bois. Il dira à Zeghlache que le challenge sétifien l’intéresse au plus haut point et c’est pour cela qu’il consent à faire des sacrifices. «Là où j’ai travaillé, mon salaire a dépassé largement les 25 000 euros. Si je ne suis pas très exigeant sur le plan financier, c’est que le challenge qui consiste à entraîner votre équipe m’intéresse au plus haut point. Cela me donnera l’occasion d’être un acteur d’un football que j’apprécie particulièrement.»

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Un exploit, dites-vous ?

Pour son match face au TP Mazembe, l’équipe de l’ESS est dans l’obligation de faire le jeu et donc de se présenter, au coup d’envoi du match dans une configuration plutôt offensive. Deux ou même trois attaquants seront probablement alignés par Madoui. L’équipe de Sétif se donnera ainsi, les moyens d’attaquer. Cela se fera nécessairement au détriment du potentiel défensif. Il ne peut pas y avoir d’autre configuration pour les Sétifiens lorsqu’ils aborderont la rencontre de ce samedi. Le plan de Madoui consistera à faire en sorte de contrôler la partie et surtout de ne pas encaisser. Le tout est de veiller à garder vierge, la cage de Khedhaïria. Malgré les très nombreuses absences, l’Entente a les moyens de revenir du Congo avec, dans ses bagages, un résultat probant. Ils l’on déjà fait dans un passé récent lors de leur match contre Bitam.

Rien n’est laissé au hasard, mais…

Kheireddine Madoui, qui a remplacé au pied levé Hubert Velud, a voulu procéder aux dernières retouches, notamment sur le plan tactique, par rapport à l’organisation de jeu qu’il a mise au point en prévision de ce rendez-vous. Lors des trois dernières séances d’entraînement effectuées au pays, il ne s’est occupé que de la mise en place de sa tactique pour ce match contre le TP Mazembe. Comme il l’a affirmé lui-même, il veut une victoire au Congo. La raison en est toute simple : tout autre résultat réduirait à néant les chances de l’ESS de figurer dans le dernier carré.

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Madoui, bien plus qu’un entraîneur adjoint

Tout le monde s’accorde à le dire du côté du grand club de la ville des hauts plateaux. Kheireddine Madoui n’est pas un simple entraîneur adjoint à l’ESS. En cette période de turbulences due à la mise à l’écart d’Hubert Velud, il est l’une des chevilles ouvrières en ce qui concerne la stabilité, non seulement de l’équipe mais de tout le côté technique. En plus de cela, son avis est des plus pertinents en matière de tout ce qui touche de près ou de loin le football. Depuis qu’il est en poste, il a eu à dénouer plusieurs conflits. Sa forte personnalité et surtout son esprit d’équité font de lui quelqu’un de très respecté et surtout de très écouté à l’ESS. Tout cela n’occulte pas ses qualités de technicien qui lui ont valu de recevoir plusieurs propositions de président de club qui auraient aimé lui confier leur équipe. Sa grande connaissance des choses du football le rend précieux au sein du staff du champion d’Algérie.

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Gourmi : «Content pour Karaoui»

Tout d’abord quelles sont les nouvelles ?

Elles sont excellentes même si nous sommes exténués aprés le voyage que venons d’effectuer. Tous les joueurs sont hyper motivés et le moral est au beau fixe.

Plusieurs observateurs s’accordent à dire que vous êtes devenu une pièce essentielle de l’équipe cette saison, qu’en pensez-vous ?

Cela ne peut que me faire plaisir, mais je pense que mes coéquipiers sont aussi indispensables que moi dans l’équipe. Nous formons un groupe et nous ressentons tous que nous progressons au fil des matchs.

La compétition reprend ce samedi avec cette rencontre face au TP Mazembe. Quelles sont vos chances dans ce match ?

Nous n’avons aucune question à nous poser. Il est pour nous impératif de gagner si nous voulons continuer l’aventure en coupe de la CAF. Il nous faut être capable d’aller chercher les trois points chez l’adversaire. C’est ce que nous avons l’intention de faire lors de notre déplacement à Lubumbashi.

Comment devez-vous jouer face à une équipe qui très certainement ne va rien lâcher ?

Il est vrai que cette équipe a gagné tous ses matchs à domicile. Elle veut se qualifier pour les demi-finales dès ce samedi. Nous ne voulons absolument pas que cela se fasse à nos dépens. Il est vrai que par rapport à notre dernière sortie, les données seront toutes autres. De toutes les façons, nous avons toutes nos chances dans ce match.

Le TP a l’habitude de jouer dans un stade qui affiche complet. Cela est-il pour vous un handicap ?

Cela ne sera très certainement pas un avantage pour nous. Nous sommes décidés à nous battre sur tous les ballons et surtout de ne pas subir. Nous n’avons à nourrir aucun complexe et nous pouvons imposer notre jeu.

Plusieurs habituels titulaires seront absents. Quel est votre avis ?

Il est certain qu’un Legraa ou un Delhoum ont un certain poids dans l’équipe. Nous devons faire avec car ce sont là les aléas du football. L’effectif de l’ESS est cependant assez riche et l’entraîneur saura faire le nécessaire pour que l’équipe soit compétitive.

En plus d’être buteur, vous êtes de loin, le meilleur passeur décisif de l’équipe. Cela doit vous faire plaisir, n’est-ce pas ?

Totalement et j’éprouve la même satisfaction que les coéquipiers buteurs. Sur le plan technique, les choses sont très claires à l’ESS car le coach prend le soin avant chaque match de nous expliquer ce qu’il attend exactement de chacun de nous.

L’EN a gagné contre le Mali. Un commentaire ?

Cela nous permet d’envoyer un message fort à notre futur adversaire. Je suis très content pour Amir (Karaoui, ndlr) qui n’a pas volé la chance que lui a donné coach Vahid.