Envenimation scorpionique : 1.856 cas durant le 1er semestre 2016 à El Oued

Envenimation scorpionique : 1.856 cas durant le 1er semestre 2016 à El Oued

scorp.jpgPas moins de 1.856 cas d’envenimation scorpionique ont été recensés au cours du premier semestre 2016 à travers la wilaya d’El-Oued, a-t-on appris mardi auprès des services de la direction de la santé, de la population et de la réforme hospitalière (DSPH).

Le gros des victimes de ce fléau a été enregistré à Reghiba, Hassi Khalifa, Guemar et Mih Ounsa, régions les plus touchées par ce genre d’empoisonnement vu leur vocation agricole et la pratique en leur sein de l’activité d’élevage, a précisé à l’APS un praticien du service de prévention à la DSPH.

Aucun cas de décès par envenimation scorpionique n’a été toutefois déploré durant deux années consécutives dans la wilaya d’El Oued, grâce à la stratégie élaborée par les services du secteur de la santé, qui s’appuie sur la prise en charge des établissements hospitaliers et de proximité des cas de piqûres de scorpion en assurant la disponibilité du sérum anti scorpionque, et le rapprochement des prestations de santé du citoyen notamment au niveau des régions reculées, a relevé Kamel Dif.

Il a fait aussi remarquer qu’une hausse des cas d’envenimation scorpionique a été enregistrée en milieu urbain durant l’année écoulée avec 50 % du nombre total des victimes de piqûre de scorpion. M. Dif a imputé ce phénomène au manque d’hygiène en milieu urbain, ce qui impose, selon lui, l’élaboration d’un programme de salubrité et de sensibilisation du citoyen.

La direction du secteur de la santé prévoit des cessions de formation dans la réanimation médicale au profit des médecins généralistes, notamment ceux en fonction dans les communes et localités enclavées, dans l’objectif de perfectionner leurs compétences pour assurer une meilleur prise en charge des personnes atteintes d’envenimation scorpionique, a-t-on signalé.

Un programme de sensibilisation a été mis au point également par les mêmes services en collaboration avec les communes et les associations au profit des habitants des localités les plus touchées par ce fléau, selon la même source.