En raison de leur fabrication au niveau local, 200 nouveaux médicaments interdits à l’importation

Le ministre de la Santé et de la réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf, a annoncé l’interdiction d’importation de 200 nouveaux médicaments, en marge d’une séance plénière de l’APN consacrée aux questions orales.

Les efforts consentis par l’Algérie pour réduire la facture des importations des médicaments se poursuivent. Une nouvelle liste de médicaments fabriqués localement seront bientôt interdits à l’importation, à en croire le ministre de la Santé qui annonce l’inscription de pas moins de 200 nouveaux produits. L’inéligibilité de ces médicaments à l’importation s’explique en effet par leur production au niveau local, conformément à une disposition contenue dans la loi de finances complémentaire 2009.

Le ministre a par ailleurs annoncé une baisse de près de 40% des importations des médicaments durant les trois premiers mois de l’année en cours. Une tendance baissière qui sera, selon le ministre, maintenue durant les mois à venir, sans pour autant expliquer les véritables raisons ayant concouru pour la réduction de ces importations.

Néanmoins, il est à signaler que plusieurs autorisations d’importation de médicaments non pas été validées dans les délais requis par le ministère de tutelle, ce qui devrait accentuer cette baisse, entamée faut-il le rappeler depuis l’année 2010.

Pour rappel, la facture des importations des médicaments s’élève à 1,9 milliard de dollars en 2014. Au premier trimestre 2015, l’Algérie a importé pour 317,1 millions de dollars, contre 515,38 millions à la même période de l’année écoulée.

Khelifa Litamine