La justice reproche à cet ingénieur originaire de Mont-de-Marsan, chargé de superviser le chantier de construction d’une centrale électrique dans le Sahara, d’avoir pris des clichés du chantier avec un drone.
Le chantier, au milieu du Sahara, abrite une base de vie où réside Dider Vignaud.
La justice algérienne lui reproche d’avoir pris des clichés du chantier de la centrale, à l’aide d’un drone que Didier Vignaud qualifie lui de «jouet». Des faits que le Français reconnaît, mais il assure avoir pris ces photos à la demande de son employeur. General Electric ne confirme pas cette version des faits. La justice algérienne lui reproche également de ne pas avoir déclaré son drone aux douanes lors de son arrivée, indique Sud Ouest qui a suivi l’affaire. Aux yeux de la justice algérienne, Didier Vignaud s’est ainsi rendu coupable d’espionnage industriel. Depuis le début des poursuites, en novembre 2014, l’homme n’a pas pu quitter la base de vie du chantier. Il raconte sa détresse dans une vidéo postée sur YouTube au début de l’été.