Elle organise un rassemblement vendredi prochain à Nice : La diaspora algérienne en France se mobilise

Elle organise un rassemblement vendredi prochain à Nice : La diaspora algérienne en France se mobilise

Alors qu’une grandiose marche populaire est prévue vendredi prochain, à Alger, à l’occasion de la célébration du 1er novembre, date de célébration du déclenchement de la Guerre de libération nationale, la diaspora algérienne installée en France, ne compte pas rater cet événement et prévoit, elle aussi, de se mobiliser en guise de soutien « au peuple algérien, pour la libération des détenus politiques, l’organisation des assises nationales de la transition et l’enclenchement d’une période de transition».

Dans un communiqué rendu public, le Collectif des Algériens des Alpes-Maritimes a appelé en effet à l’organisation d’un «rassemblement de solidarité internationale avec le peuple algérien », le vendredi 1er Novembre, de 16h à 18h, à la place Massena Nice (arrêt Tramway: Massena).

Pour ce collectif, « Cet événement sera un moment de souvenir et de mémoire en hommage aux martyrs de la cause nationale, et, notamment, pour exiger la libération «immédiate et sans condition» de tous les détenus politiques, «l’annulation des élections du 12 décembre prochain, une période de transition et un dialogue national, ainsi que l’organisation des assises nationales de la transition.

Appelant à garder le cap de la «Silmya», la même source a rappelé dans son communiqué, que «le 1er novembre est une date historique pour le peuple algérien. Elle marque le déclenchement de la révolution nationale, qui a permis l’indépendance de l’Algérie». Ajoutant que depuis, «le peuple n’a cessé de combattre les dérives d’un système qui a confisqué le rêve de tout algérien qui aspire à l’édification d’un état de droit inclusif, fondé sur la justice sociale pour tous, les droits et les libertés individuelles et collectives, et des institutions solides».

Pour ce collectif, « le 22 février 2019 marque la fin d’un régime et la naissance d’une Nation, car le peuple a exprimé sa souveraineté pleine et entière pacifiquement, conformément au droit constitutionnel et à la responsabilité qui est la sienne, marquant ainsi sa volonté de changement radical dans le respect des principes républicains».

Il a, par ailleurs, exprimé sa solidarité avec les détenus de «la liberté d’expression et leurs familles ». «Il n’y a aucune place à l’injustice si nous voulons entamer, ensemble, le processus de refonte de notre justice, pierre angulaire pour l’établissement d’un état de droit », conclut le CAAM.

Ania Nait Chalal