Elle a résisté au temps et aux aléas, Zlabiat Boufarik, le label d’une ville

Elle a résisté au temps et aux aléas, Zlabiat Boufarik, le label d’une ville

Depuis le début du ramadan, la ville de Boufarik vit à un rythme commercial particulier.

Des milliers de personnes se ruent, chaque jour, vers cette ville pour acheter la fameuse zlabia. Les préparateurs de cette confiserie à Boufarik foisonnent. Des magasins de friperie, de ferronnerie et autres se reconvertissent, pour la circonstance, en magasin de zlabia sans la moindre inquiétude d’une intervention des services de contrôle de qualité et d’hygiène qui, en vérité, sont incapables d’agir dans une ville où règnent le commerce informel et l’anarchie.

Le nombre important de vendeurs de zlabia, en ce mois béni, n’est que le reflet d’une forte demande sur cette confiserie. Il n’y a qu’à voir ces chaînes interminables composées de personnes venues des différentes wilayas du Centre pour s’en convaincre. Et peu importe dans quelles conditions est préparée cette fameuse zlabia, faite à base de pâte cuite et trempée dans du miel, l’essentiel est d’en arracher un ou deux kilogrammes. Pour certains amateurs de zlabia, une virée, chaque après-midi, dans la ville de Boufarik, est un rituel à observer tout au long du mois de ramadan pour assurer la disponibilité de ce produit sucré au f’tour. Pour d’autres, c’est une façon de tuer le temps en s’infiltrant dans cette marée humaine, au ventre creux, avide de voir et de savoir tout ce qui se vend. À 180 DA le kg, la zlabia est arrachée souvent après des prises de bec entre les clients pour non-respect de la longue file d’attente.

Quelques heures avant la rupture du jeûne, la ville de Boufarik ressemble à une fourmilière. Les gens deviennent de plus en plus nerveux et pressés de faire leurs achats pour rentrer chez eux au plus vite pour pouvoir être devant la table à temps.

LG Algérie

R.K