Plus que quatre jours avant la fameuse explication égypto-algérienne. Quatre jours, quatre interminables et longs jours nous séparent de cette confrontation qui diffère de toutes les autres. L’équipe nationale, qui a un pied dans la Coupe du monde, n’a plus le droit de douter de ses capacités.
D’aucuns ne peuvent faire douter une formation nationale qui a la possibilité de remplir les trois probabilités qui existent dans le monde du football : la victoire, le nul et même la défaite (un but d’écart) peuvent permettre aux Fennecs de partir à Johannesburg.
Forts de ces trois atouts, on voit mal nos sélectionnés faire un grand râteau dans le stadium du Caire lorsque même une défaite, courte faut-il le souligner, vous permet une qualification, il faut afficher de l’optimisme et non de l’angoisse. Il faut, peut-être, rappeler que nous avons vécu ce genre de situation lors des qualifications du Mondial espagnol en 1982.
En effet, pour le compte du dernier match qualificatif face au Nigeria, l’équipe nationale avait ramené une victoire de Lagos avec deux buts d’avance sur son adversaire. Cela n’a pas empêché le doute d’envahir nos joueurs même si le match retour avait eu lieu à Constantine.
Plus de deux décennies après, c’est la même tension et le même stress qui envahissent notre sélection et ses supporters. C’est fou comme l’histoire se répète pour notre football, lequel ne semble pas croire en ses réelles possibilités.
Il y a un joueur qui a bien dit : «l’Egypte, ce n’est pas le Brésil.» Et c’est vrai !
Même si nos joueurs doivent s’entourer de toutes les précautions nécessaires, il n’en demeure pas moins qu’il ne faut pas faire de cette formation des Pharaons une montagne.
Nous avons une composante qui peut fort bien gérer son sujet, alors autant lui faire confiance puisque, jusque-là, elle n’a démontré que de bonnes choses.
Dans quatre jours, il faut faire la fête. Les joueurs sont conscients de cette tâche pour peu que ceux qui sont chargés d’entourer cette sélection ne fassent pas dans un zèle qui puisse provoquer le contraire de ce que l’on attend.