Des militaires en or !

Des militaires en or !

En battant les Egyptiens sur le score d’un but à zéro, nos militaires ont décroché la médaille d’or lors des 5es Jeux mondiaux militaires qui se sont déroulés à Rio de Janeiro. Une grande performance réalisée par les militaires dans un match fou. Dès l’entame de la partie, les Egyptiens dominent leurs adversaires. Les hommes de Mehdaoui ont joué la prudence avant tout, procédant par des contres. D’ailleurs c’est sur l’un d’eux que les Verts ont trouvé la faille lorsqu’à 15’ minute, Okbi sert Aouadj sur le côté gauche. Ce dernier, se trouvant face au gardien égyptien, n’a eu qu’à mettre le ballon au fond des filets. À la pause, même si les Egyptiens ont usé de moyens extra sportifs pour déstabiliser les Algériens, ces derniers se sont montrés solides, gérant leur avance jusqu’au coup de sifflet final. Ayant mal accepté la défaite comme à leur habitude, les Egyptiens se sont accrochés avec nos militaires, histoire de gâcher la fête. Mais, rapidement, les services d’ordre sont intervenus pour que la fête continue du côté des Verts. Il est à signaler que c’est pour la première fois dans l’histoire de notre football militaire que l’Algérie décroche la médaille d’or. D’après les observateurs, c’est la victoire face au Brésil qui a boosté, dans un premier temps, les Algériens. En second lieu, le fait d’affronter l’Egypte fut une motivation supplémentaire. En plus de la forte prime qui les attend, les jeunes joueurs de la sélection sont comblés car ils ont marqué l’histoire du football national et ont su faire entrer un peu de gaîté dans le cœur des Algériens, toujours éprouvés par la débâcle de Marrakech. Mille mercis les hommes !

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Les champions du monde en parlent

Berrefane : «Je suis comblé»

«Je ne trouve pas les mots. Je suis comblé. J’ai la satisfaction du devoir accompli. Heureux d’avoir contribué à ce succès mondial. Nous avons fourni un match plein. J’ai une pensée pour mes proches et toute la Kabylie.»

Berchiche : «C’est immense»

«Je dédie ce trophée à mes parents. C’est une immense fierté pour moi d’être le capitaine de la sélection. Je suis très ému car ce titre comptait beaucoup pour moi. Cela fait 2 ans que j’y pense.»

Khelili : «Une performance historique»

«Nous avons réalisé un match d’hommes. Cette performance est historique. Moi, qui suis nouveau dans cette sélection, j’ai découvert un excellent groupe et, dès le début, j’ai su qu’on allait faire de bonnes choses ensemble.»

Aouedj : «On a prouvé encore une fois que l’Algérien ne recule devant rien»

«On avait dit qu’on ne craignait ni les Egyptiens ni les grands noms. On a prouvé aujourd’hui que l’Algérien ne recule devant rien. On voulait cette médaille d’or. Maintenant, c’est nous les champions du monde pendant 4 ans.»

Amroune : «Mon souhait était de battre les Egyptiens»

«Avant le match, j’ai déclaré que je serai un homme comblé si nous réussissions à battre la sélection égyptienne. J’ai atteint mon objectif avec brio aujourd’hui. Je suis très fier de porter le maillot de la sélection militaire, c’est très fort en émotion. Je dédie ce trophée à mes proches et aux Chnaoua.»

Mehdaoui : «Mes joueurs ont battu les Egyptiens avec l’esprit d’Oum Dorman»

Joint par téléphone hier matin, le sélectionneur national, Mehdaoui, n’était pas encore remis de ses émotions, la veille de ce sacre remporté en finale des Jeux mondiaux militaires. Le premier responsable de la sélection est revenu sur cette victoire historique, estimant que ses joueurs ont montré une belle leçon de patriotisme.

«C’est notre victoire face au Brésil qui a le plus motivé le groupe»

«Vous ne pouvez pas imaginer ma joie en ce moment. Je suis comblé. Nous avons mérité notre titre. Avant le match, je savais que mes joueurs allaient faire un grand match car ils étaient extrêmement motivés pour cette grande finale historique. En réalité, c’est la victoire face au Brésil qui fut le déclic. Battre les Brésiliens qui sont au sommet du football mondial, sur leurs terres de surcroît, est une performance très motivante. Je n’ai pas beaucoup parlé aux joueurs avant le match. Ils ont battu les Egyptiens avec l’esprit d’Oum Dorman.»

«La tactique mise en place fut la clé de la victoire»

«Le fait de défendre en première période n’est pas un signe de faiblesse de mon équipe, mais c’est la tactique de jeu qui a été mise en place qui nécessitait cela. On savait que les Egyptiens jouent parfaitement bien balle au pied. On savait que la clé du match était le contre. C’est ainsi que nous avons mis en place un schéma spécial finale. Un grand bravo aux joueurs qui ont parfaitement bien appliqué les consignes.»

«Ces jeunes ont donné une belle leçon de patriotisme»

«Je suis fier de mes joueurs qui, malgré leur jeune âge, ont donné une belle leçon de patriotisme. Ils aiment leur pays et c’est ce qui les a poussés à se surpasser. Je suis rassuré, car en les voyant se donner à fond, j’ai su qu’il y a de l’avenir pour le football militaire en Algérie. Cette consécration révèle plein de choses. C’est la bonne gestion sur tous les plans qui est derrière ce succès.»

«C’est cette rigueur dans la gestion qui manque à notre  football»

«Ici, tout est clair. Les plus grands moyens ont été mis en place, matériel et humain. Pour l’occasion, je tiens à remercier le haut commandement militaire ainsi que le chef du service des sports, le général Mokdad, pour sa présence continue. Sans ces personnes, on ne serait pas parvenus à décrocher ce titre mondial. Avec l’aide des personnes compétentes, on peut réaliser des miracles. C’est cette rigueur dans la gestion qui manque à notre football.»

«Le but de Aouedj me rappelle celui de Gijon»

«Nous avons fait l’essentiel en inscrivant le seul but de la victoire. Pour tout vous dire, le but de Aouedj me rappelle celui qu’à inscrit Belloumi à Gijon. C’est magnifique ce qui nous arrive aujourd’hui. Je souhaite beaucoup de succès à ces jeunes joueurs qui ont montré de belles qualités.»

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Remise des médailles juste après le match

A la fin de la rencontre, les joueurs des deux sélections étaient restés sur la pelouse. Comme c’est de coutume en finale, ce sont les vices champions du monde qui sont montés en premier pour recevoir la médaille d’argent. Par la suite, les Algériens ont reçu la médaille d’or dans une ambiance indescriptible.

Une petite coupe pour chacun

Pour le vainqueur, les organisateurs des 5es Jeux mondiaux militaires ont prévu une petite coupe pour chaque joueur, ainsi qu’une autre pour l’homme du match. C’est bien évidement Aouedj qui a remporté ce titre après avoir inscrit le but de la victoire.

Le général Mokdad très ému

Le premier responsable du sport militaire en Algérie, le général Mokdad, était très ému à la fin de la rencontre. Cette consécration était plus qu’importante à ses yeux. Comme nous l’a déclaré Mehdaoui, ce sacre est le fruit d’un long travail qui a débuté depuis plusieurs mois, ce qui donne un goût particulier à ce titre historique.

Cérémonie de clôture hier soir

C’est hier soir que les 5es Jeux mondiaux militaires ont pris fin. La cérémonie de clôture s’est déroulée en présence de l’ensemble des délégations engagées.

Retour demain au pays

C’est demain après-midi que les champions du monde sont attendus au pays. L’avion militaire qui transportera la délégation algérienne se posera à l’aéroport militaire de Boufarik. Toutefois, l’heure exacte de l’arrivée n’a pas été communiquée.

Ahmed Gaïd-Salah serait à l’accueil

Même si ce n’est pas une certitude, on évoque la venue du chef d’état-major des armées, le général-major Ahmed Gaïd Salah, pour accueillir les champions du monde.

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Une agression de Eid provoque une bagarre générale

Les Egyptiens médaille d’or de la provoc’ !

Le coup de pied donné par l’attaquant égyptien Eid à l’entraîneur algérien des gardiens de but, Lyes Izri, déclencheur de la bagarre qui s’en est suivi, n’est que le dernier acte d’une série de provocations de la délégation égyptienne qui avaient débuté bien avant le match. Les petits incidents se sont succédé jusqu’à accoucher d’un règlement de comptes sur le terrain. Cela avait commencé les deux jours précédant la finale. En effet, alors que les délégations algérienne et égyptienne se croisaient depuis le début des Jeux mondiaux militaires dans le même restaurant pour les repas de la journée et se saluaient cordialement, parfois même très fraternellement, les Egyptiens se sont montrés froids et distants depuis les demi-finales et la qualification des Algériens pour la finale. On ne sait si c’était la tension née de l’enjeu, une guerre psychologique qui ne disait pas son nom, ou bien des instructions reçues des autorités égyptiennes, mais une barrière s’était instaurée.

Cela a commencé avec Qassamen

Avant le match, au moment des hymnes nationaux, la tension était aussi palpable. Non pas que l’une ou l’autre équipe n’a pas respecté l’hymne national de l’adversaire, mais les Egyptiens ont scandé «Egypte ! Egypte !» en même temps que les Algériens terminaient d’entonner Qassamen. Cela a été mal perçu, mais ce n’était pas encore assez grave. Le match en lui-même s’est déroulé dans des conditions correctes, avec pas trop d’accrochages, même si le jeu s’est ostensiblement durci durant la seconde période. Durant la mi-temps, des Egyptiens ont tenté des provocations verbales, mais les Algériens, suivant les consignes strictes qui leur avait prodiguées l’entraîneur, Abderrahmane Mehdaoui, ont eu l’intelligence de ne pas y répondre.

Eid a craché sur Belkaroui, Izri est intervenu et la mèche s’est allumée

En fait, c’est après le coup de sifflet final que les choses se sont vraiment gâtées. En effet, alors que le fair-play semblait régner sur le terrain et que des joueurs se sont même serré la main, le joueur algérien Belkaroui était sorti du terrain du côté du banc des remplaçants égyptien. Eid l’a alors abordé et un échange de propos peu amènes a eu lieu. Selon des témoignages concordants, le joueur égyptien a craché surson adversaire algérien. Ayant suivi la scène, Lyes Izri, entraîneur des gardiens de but, s’est dirigé vers Eid et lui a dit que non seulement il était mal éduqué, mais qu’il a enfreint le code d’honneur militaire. N’ayant pas supporté ces remontrances, l’international égyptien a frappé Izri par traitrise quelques instants plus tard en lui assénant un coup de pied dans le dos. La mèche était allumée. Voulant défendre leur compatriote, des joueurs algériens se sont rués sur Eid, puis c’était la débandade. Pendant quatre minutes, les coups fusaient de toutes parts et il a fallu toute la sagesse de Mehdaoui, des stadiers et de quelques joueurs et accompagnateurs des deux camps pour calmer les esprits belliqueux.

«Chikabala» a boycotté la remise des médailles

Une fois le calme revenu, il y a eu la cérémonie de remise des médailles. Les joueurs égyptiens, se conformant à un ordre des encadreurs militaires de leur délégation, sont montés sur le podium pour recevoir leurs médailles d’argent, excepté Mohamed Abdelrazzak «Chikabala» qui a fait montre d’un manque de fair-play déshonorant. C’est avec fierté que tous les Algériens présents au stade ont entonné de toutes leurs forces Qassamen, y mettant beaucoup de cœur, alors que les joueurs égyptiens avaient la tête baissée et arboraient une mine des mauvais jours. Il ne s’est plus rien passé par la suite. Au dîner, les Egyptiens ont mangé dans un coin de la salle sans mot dire. On ne sait pas s’ils ont bien digéré leur repas, mais il est sûr qu’ils ont mal digéré le sacre des Verts.

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Izri : «On a battu l’ennemi, pas le frère ennemi»

C’est vous que cet abruti de Eïd, le numéro 14 égyptien, a agressé par traitrise. Pourriez-vous nous  expliquer les raisons de sa colère ?

La raison de sa colère ? C’est avant tout la défaite en finale de la Coupe du monde contre l’Algérie. C’est cela qu’il n’a pas accepté en premier. Perdre encore une fois contre l’Algérie est ce qu’il y a de plus humiliant à ce genre d’Egyptiens. Nous sommes champions du monde et eux vont rentrer bredouilles chez eux. C’est cela qu’ils n’ont pas admis et c’est cela qui va hanter leurs nuits des années durant.

Pourquoi vous a-t-il agressé vous, personnellement ?

Il m’a frappé par derrière comme un lâche. Il n’a pas osé le faire de face. Ce n’est pas un comportement d’homme. Encore moins celui d’un militaire. En fait, notre joueur Belkaroui est allé saluer sportivement les adversaires et quand il est arrivé devant le numéro 14, celui-ci le repoussa de manière méchante, pour lui signifier qu’il ne voulait pas lui serrer la main, avant de cracher sur lui.

Il a craché sur Belkaroui ?

Oui, et en voyant cette scène, je me suis approché de ce voyou pour lui dire que ce n’était pas civilisé de faire un tel geste. Je lui ai dit que, par respect à son statut de militaire et de tout ce que cela représente, il se devait de donner une image plus propre des militaires égyptiens. Avant de poursuivre mon chemin, je lui ai encore dit que c’était mal élevé ce qu’il avait fait. C’est sans doute cela qui l’a mis dans cet état. Mais il aurait pu me répondre sur le coup soit verbalement, soit avec les mains et là, il m’aurait trouvé en face de lui. Mais lâche comme il est, il m’a laissé partir pour m’attaquer par derrière. Ce n’est pas comme ça qu’on apprend à se battre aux hommes.

Est-il vrai qu’ils vous ont provoqués avant la fin du match ?

Parfaitement vrai ! Ils ne changeront jamais ces Egyptiens. Avant même le début du match, ils ont tout fait pour nous intimider que ce soit dans le couloir menant vers les vestiaires avant et durant la mi-temps, ou sur le terrain, peu avant le début du match.

Qu’est-ce qu’ils ont fait au juste ?

Ils ont insulté certains joueurs déjà avant le match. Ils sont été vulgaires, comme à leurs habitudes. Puis, avant le coup d’envoi, juste après les hymnes, ils se sont réunis entre eux pour scander dans notre direction plusieurs fois «Misr», en nous regardant méchamment pour nous narguer. Nous avons tous gardé notre calme du début jusqu’à la fin du match.

Quelle a été la réaction des responsables égyptiens après cette bagarre ?

Ils ont tenté de protéger leurs joueurs, c’est tout. Ils ne changeront jamais. Ils étaient persuadés qu’ils allaient nous battre, surtout avec les noms inconnus qu’ils avaient en face. Par contre, eux, avaient en leur sein quatre joueurs internationaux parmi les A, à l’image de ce voyou de numéro 14 et Chikabala, en plus de deux autres joueurs. Ils ont également quatre autres qui évoluent chez les Olympiques. Ils étaient sûrs de nous battre, mais nous leur avons montré qu’à chaque grande épreuve, ils trouveront les Algériens pour les humilier et leur barrer la route. Nous sommes leur bête noire et c’est ce qu’ils n’ont pas admis, prétentieux qu’ils sont.

Ils ont le complexe de l’Algérien…

Oui, ils l’auront éternellement, parce que la défaite essuyée par tout le peuple égyptien à Oum Dorman n’a jamais été avalée à ce jour et elle leur restera en travers de la gorge pour l’éternité. Maintenant avec cette défaite de Rio, c’est une deuxième blessure à vie qu’on leur a infligée.  On est devenu la bête noire des Egyptiens. C’est bien fait pour eux.

Vous avez battu les frères ennemis ?

On a battu l’ennemi tout court, non pas les frères ennemis. On ne peut pas donner le qualificatif de frère a quelqu’un qui se comporte de la sorte avec nous. C’est la deuxième fois qu’ils le font et toujours avec nous. Tout le monde a vu ce qui s’est passé. Ils n’ont pas encore compris qu’ils sont les derniers et non pas les meilleurs au monde. Il faut qu’ils se le mettent bien dans leur petite tête. C’est grave d’en venir aux mains à chaque fois avec les mêmes. C’est qu’ils ont beaucoup de choses à nous reprocher. Ou alors je ne sais pas quoi !

Votre lâche agresseur va venir jouer au mois de Ramadhan à Alger, contre le Mouloudia…

Que voulez-vous que je fasse? Je ne vais tout de même pas aller le frapper parce qu’il devient plus facile chez moi en Algérie. Vous savez, je le croise souvent au restaurant de l’hôtel. Si je voulais le faire, il y a longtemps que j’aurais pris une assiette pour la lui briser sur son crâne vide. Mais après cela, quel exemple je vais donner aux jeunes ? Est-ce le comportement d’un encadreur ? D’un militaire ? D’un homme civilisé tout simplement ? Evidemment non. Nous les Algériens, sommes beaucoup plus civilisés qu’eux. L’Algérien est bien plus poli que l’Egyptien et c’est cela qui nous grandit par rapport à eux.

On vous laisse le soin d’ajouter ce que vous voulez…

Je dois d’abord dire que je regrette beaucoup que cette finale se soit terminée par une bagarre générale. Et je voudrais m’élever aussi contre le comportement des joueurs allemands qui étaient présents à la finale dans les tribunes. Ils ont été vraiment irrespectueux de l’Algérie pendant notre cher hymne national. C’est inadmissible pour des militaires. Ils se sont tous levés et ont tourné le dos à notre drapeau pour nous narguer. Je ne peux pas expliquer un tel comportement. Je peux comprendre qu’ils aient été jaloux de nous voir en finale, comme je peux comprendre qu’ils aient choisi de supporter l’Egypte. Mais pourquoi tourner le dos au drapeau d’un peuple fier comme le nôtre ? Décidément, notre titre de champion du monde a fait beaucoup de jaloux. C’est cela qui doit nous donner encore plus de fierté de l’avoir ramené dans nos bagages.

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Les Allemands ont tourné le dos à l’hymne algérien

Alors que l’hymne national algérien était entonné avant le match, les Allemands présents dans la tribune officielle ont tourné le dos au terrain. Selon des informations en provenance de Rio de Janeiro, la délégation allemande n’était pas favorable à la qualification de l’Algérie en finale du tournoi militaire de football. Cette attitude a choqué les Algériens présents au stade.

Le général Mokdad a pris à témoin son homologue qatari

Pendant la bagarre générale qui a eu lieu sur le terrain entre Algériens et Egyptiens, le général Mokdad, chef de la délégation algérienne et Directeur des sports au ministère de la Défense nationale, a pris à témoin son homologue qatari, assis à son côté à la tribune officielle, sur les provocations égyptiennes.

Boutadjine : «Ce match restera dans les annales»

L’entraîneur adjoint de la sélection, Boutadjine, nous dira : «Objectif atteint. Nous sommes très fiers de contribuer à ce premier titre mondial dans l’histoire du football militaire. Ce match face à l’Egypte restera dans les annales. Je remercie le chef d’état-major, le général-major Gaïd Salah qui nous a appelés pour nous féliciter. Au nom du staff technique, je remercie aussi le général Mokdad qui a toujours été à nos côtés.»

Dziri Bilel: «Chapeau bas à nos militaires !»

L’ex-capitaine de l’USM Al, Dziri Bilel, a tenu à saluer la grosse performance de la sélection militaire. Il dira: «Toutes mes félicitations à nos militaires qui viennent de décrocher la médaille d’or lors de ces Jeux mondiaux. Je félicite les joueurs, le sélectionneur Mehdaoui, le colonel Nacer ainsi que le général Mokdad pour le travail effectué. Ils méritent tous le plus grand respect. Chapeau bas à nos militaires !»