A voir l’état hémorragique des centaines de logements occupés à Mostaganem par des personnes hors-wilaya, des locaux commerciaux squattés et d’autres revendus à des étrangers, voir le cas de certains locaux situés à la cité Michlère et la Salamandre, achetés par des marocains et loués à des algériens et la situation des dizaines d’hectares de terrains agricoles détournés de leur vocation agricole et qui reste jusqu’à aujourd’hui ‘’tabou ‘’.
Pour ne pas citer seulement la cité de La Salamandre qui est devenue le petit Paris des fortunés de la majorité des wilayas du pays, qui chacun, a acheté un appart pour sa deuxième femme ou sa maitresse loin des regards des curieux pour passer un été de rêve, c’est aussi un moyen très sûr pour les autres importateurs et corrompus qui ont la possibilité d’acheter plusieurs appartements pour blanchir leur argent sale.
Car, si on fouille, les autres résidences qui jusqu’à ce jour sont considérées comme des zones interdites pour les ‘’Ouled bled ‘’, il sera question de citer encore le nom d’un wali en activité dans une wilaya de l’Est Algérien et d’une vingtaine de directeurs de wilaya dont certains sont encore en poste et d’autres ont quitté la wilaya de Mostaganem, parmi les bénéficiaires des logements de l’agence foncière , la cité des 93 logements promotionnels ( en face les Douanes) dont le projet est toujours en cours de réalisation . Ce projet qui traine toujours après que l’agence foncière sous les commandes du ‘’ sieur Mordjane’’ ait déclaré faillite, maudite par les pauvres citoyens demandeurs de logement ou par la mauvaise gestion qui a couté à cette organisme, maitre du projet, la fâcheuse somme qui s’élève à 200 milliards pour honorer ses dettes. Alors, restons dans nos ‘’gourbis’’ avant que l’ex- chef de la daïra et l’ex-directeur de l’agence foncière ne nous entendent et nous collent une deuxième affaire en diffamation, et restons entre nous dans la discrétion pour ne pas soulever le courroux des sans logements. Parce que si l’on ouvre la parenthèse sur les terrains agricoles détournés, il y a à boire et à manger dans tout cela. Le cas des terrains agricoles de la route d’Ouled El Bachir, transformés en parc pour engins, concessionnaires de voitures ou en parc sous douane, et le cas des autres terrains agricoles à Hassi Mamèche et Mazagran qui ont été bâtis illégalement et vendus à des particuliers, qui les ont transformés en maisons et revendus à coup de milliards.
Bouche cousue et oreilles bouchées !
Pour ces parcelles de terrain, enlevées en plein jour, au vu et au su des autorités concernées. Questionné par ‘’Réflexion’,’ l’actuel directeur de l’agriculture avait promu une enquête. La même question a été reposée par un membre de l’APW, lors de la dernière session de l’APW, en présence du wali de Mostaganem, le directeur de l’agriculture est resté bouche cousue. Alors à qui poserons-nous cette question ?
La même histoire se raconte avec la fameuse affaire du terrain ‘dit-Tahrat’’ ou près de 15 mille mètres carrés de terrain ‘’servitude’’ supposés accueillir les projets du tunnel, la brettelle de l’autoroute Est-Ouest et le projet du tramway ont été détournés et revendus à des commerçants à coup de milliards de cts. Aujourd’hui, ces projets devront attendre encore et le perdant c’est comme toujours ‘’Mostaganem’’. Alors que tous ces projets comme d’autres avant eux vont être éjectés de la carte de développement de la wilaya ou retardés, les nouveaux locataires de ce terrain d’utilité publique, eux, n’ont pas attendu l’avis du directeur des travaux publics ou la décision du wali ; en un laps de temps, ils ont construit des villas et des magasins haut-standing. Qui est impliqué ? L’ex-APC de Mostaganem dont certains de ses cadres comme toujours ont bénéficié de terrains vu leur implication dans la régularisation du dossier des terrains à coup de milliards, ainsi que des ex-cadres de la wilaya et d’autres personnalités influentes, qui chacun a touché sa part en liquide ou en ‘’ immobilier’’.
Et oui ! Ces chanceux qui ont su profiter de l’infidélité de nos responsables ont aussi les bras longs, et surtout les milliards, alors que le malheur de Mostaganem se définit dans la faiblesse de ces élus qui ne défendent jamais leur ville..!