Rachid Boutlelis

Ces familles ont tenu également à souligner que « la commission d’attribution chargée d’étudier les dossiers des postulants ne s’est jamais penchée sur leur cas, puisque jusqu’à présent, aucun demandeur ayant déposé son dossier dans les années 90 et bien avant n’a obtenu un logement et ce, en dépit des nombreuses promesses formulées par les responsables qui se sont succédé ces dix dernières années dans la daïra d’Aïn El Turck ». En effet, les extensions et les constructions illicites au bord de la mer, comme à titre d’exemple le bidonville qui s’étend de la localité côtière de Paradis-Plage jusqu’à celle de Claire Fontaine, ont été les plus touchées par l’envahissement des eaux pluviales ces dernières 24 heures. Les occupants des masures érigées sommairement et constituant cet immense bidonville, ont été durement confrontés par ces intempéries et ce, au même titre que ceux qui ont élu domicile dans les garages à bateau. Selon nos sources, la Protection civile, qui n’a signalé fort heureusement aucun incident majeur lors de ces intempéries, n’a cependant pas chômé lors des dernières dégradations des conditions météorologiques et a eu à intervenir à plusieurs reprises. Les motos-pompes ont été nécessaires dans la plupart des interventions des agents de la protection civile pour l’évacuation des eaux de l’intérieur des habitations. Toujours est-il qu’hier lorsque les averses ont quelque peu cessé, des riverains et des commerçants de certains quartiers, essaimés à travers ladite municipalité, ayant vraisemblablement perdu tout espoir d’une quelconque opération de restauration, ont, bon gré mal gré, retroussé leurs manches pour évacuer les eaux pluviales qui ont stagné sur les chaussées et ont même envahi les trottoirs dans certaines zones.