J. Boukra

Les habitants de la cité 124 logements, dans la localité El Amel, dans la commune d’El Kerma, interpellent les autorités locales pour trouver une solution au problème de transport qui empoisonne leur quotidien. Les représentants de ces habitants qui se sont déplacés à notre rédaction affirment que la route reliant leur quartier au chef- lieu de la commune est impraticable.
« Les transporteurs (bus) refusent de s’y rendre à cause du mauvais état de la route ». Ils ajoutent « que les transporteurs qui desservent cette ligne préfèrent s’arrêter à mi-chemin pour ne pas détériorer leur bus. Cette situation a créé une tension sur le transport. Nous ne savons plus à quel saint se vouer et l’unique recours reste le clandestin ou l’auto-stop». Ainsi, les habitants sollicitent les autorités locales pour intervenir et réhabiliter ce tronçon, de route.
Une bonne partie des routes d’Oran est sinueuse, très abîmée qui font une situation péniblement ressentie par les automobilistes qui, de peur d’endommager leurs véhicules, sont obligés de faire, tout le temps, des manœuvres, parfois dangereuses, et de bien «,négocier,» les nids-de-poule afin d’éviter d’éventuels accidents. Aussi, aux moindres gouttes de pluie, ces quartiers se transforment en vrai lac. A Oran, pas un seul quartier ou cité n’échappe, désormais, à la dégradation continuelle de parcelles entières de l’asphalte qui se trouvent dans un piteux état.
Des opérations de revêtement sont, à chaque occasion et sans occasion programmées à coups de milliards n’arrivent pas à donner les résultats tant espérés et les Oranais se plaignent toujours de l’état dégradé de la chaussée. Les usagers de certaines rues se plaignent, quotidiennement, de la dégradation chronique des routes. Les incessantes interventions des gestionnaires des différents réseaux, souvent après les travaux de bitumage, sont à l’origine des crevasses et des nids-de-poule, dans plusieurs quartiers.