Des sources dignes de foie nous indiquent la réalité du phénomène de l’abandon d’enfant qui vient de prendre de l’ampleur du fait que plusieurs enfants ont été découverts morts abandonnés dans les champs ou au niveau des décharges publiques dont certains vivants puisque l’on nous informe que 28 bébés ont été retrouvés abandonnés durant ce premier semestre à Oran.
DECOUVERTE DE 28 BEBES ABANDONNES DURANT LE PREMIER SEMESTRE : Plus de 200 enfants abandonnés sont accueillis par la pouponnière chaque année
Des chiffres de plus en plus alarmants. En effet, outre ces mort-nés que l’on retrouve dans les décharges publiques ou près des immeubles ou, pire encore, enveloppés dans des sacs poubelles en plastique tels des déchets, d’autres enfants sont abandonnés à leur sort, vivant entre l’espérance et la peur dans une société où ces sujets sont tabous. Quel est le tort des enfants nés d’une liaison illégitime et clandestine ? Pourquoi, une fois nés, certains sont carrément abandonnés dans la rue ou dans des décharges sauvages, dans des conditions criminelles, constituant des proies pour les animaux errants ? Le phénomène de l’abandon de bébés ne date pas d’aujourd’hui et trouve son explication dans l’absence de structures d’accueil dignes de ce nom. « Depuis plus de dix ans, aucun établissement spécialisé dans le suivi des mères célibataires n’a vu le jour. Une situation qui ajoute au désarroi des jeunes mères célibataires qui sont vouées aux gémonies par la société, le géniteur de l’enfant et la famille », observe un psychologue. Pointée du doigt et marginalisée, la mère célibataire est confrontée aux inimitiés de son entourage et de son voisinage immédiat. Plusieurs actions ont été entreprises pour faire face à ce phénomène et permettre aux mères en détresse et célibataires de déposer leurs enfants dans des endroits sûrs. Chaque année, une moyenne de 150 à 200 enfants abandonnés sont accueillis par la pouponnière d’Oran. La majorité de ces enfants sont pris en charge par des familles d’accueil dans le cadre de la kafala qui a permis à des milliers d’enfants algériens privés d’affection familiale d’intégrer une famille.
Medjadji. H