Le secrétaire général du FLN a, lors de son dernier meeting électoral ce dimanche à Alger, réitéré son assurance de sortir vainqueur à l’issue du scrutin législatif de ce jeudi.
Une assurance que Belkhadem a justifiée par le fait que le FLN est le parti du peuple, ce dont il tire toute sa différence avec les autres formations politiques dont notamment les toutes dernières nées dans le sillage des réformes politiques initiées par le président de la République. Des réformes dont l’instigateur n’est autre que le FLN, s’enorgueillit Belkhadem devant une assistance qui a dû poireauter deux heures durant à la salle omnisports de Birkhadem. Pour le ministre d’Etat, représentant personnel du président de la République, il ne pouvait en être autrement vu que ces partis n’ont pas de programmes politiques, encore moins d’encadrement nécessaire à même de répondre aux défis qui se présentent au pays. Atouts dont dispose le parti, affirmera Belkhadem, suscitant des salves d’applaudissements. Et comme pour épingler les deux courants susceptibles de lui disputer le leadership, Belkhadem dira que le peuple algérien a eu à sanctionner son parti à deux reprises, la première fois en 1991, quand il a donné ses faveurs au parti dissous avec les résultats que l’on sait, et la seconde en 1997, quand le RND, nouvellement créé, lui a volé la vedette. Ceci avant que le vieux front ne retrouve la confiance du peuple qui, berné par les promesses des uns et des autres qui se sont révélées des chimères et ont tourné à la tragédie que l’on connaît, a vite fait de retourner dans le droit chemin, suggère presque Belkhadem. Un Belkhadem qui ne soufflera aucun mot sur la crise qui secoue son parti, préférant axer son intervention sur les propositions qu’il a faites à l’occasion de ces législatives dont, notamment, la priorité qui sera accordée à la question foncière qu’il s’agira, dira-t-il, de régler de manière à corriger le préjudice causé du temps des communes gérées par le parti dissous dont les responsables, auteurs, selon Belkhadem, de dilapidations foncières. Le patron du FLN s’engagera également, et dans le même sillage, à encourager l’investissement, qu’il soit public ou privé, à même, dira-t-il, de créer des richesses et d’engendrer des postes d’emploi. Ceci sur le plan économique alors que sur le volet politique, Belkhadem plaidera pour une révision de la Constitution qui consacrera une séparation plus nette des pouvoirs, les libertés individuelles et collectives…
M. K.
